Avec les propositions formulées par Alexis Tsipras à ses créanciers, jeudi soir (lire ici), un accord semble en vue, les réformes envisagées se rapprochant très fortement des exigences. L'hypothèse d'un Grexit s'éloigne donc quelque peu pour le moment, une bonne nouvelle pour Marielle de Sarnez, invitée politique de Christophe Bordet sur Sud Radio. "Tout le monde dit que les leaders européens ne voulaient faire aucune concession parce qu'il est d'extrême-gauche mais il y a un moment où l'intérêt général et la responsabilité doit primer. L'intérêt pour tous est de faire en sorte que la zone euro ne vacille pas. C'est une responsabilité à l'égard de l'Europe", estime la vice-présidente du MoDem. "Ceux qui font croire qu'on réglera le problème grec en quittant la zone euro et en dévaluant racontent des histoires et des fariboles. Les Grecs veulent un plan, veulent un deal. Dans leur grande majorité, ils veulent rester dans la zone euro", ajoute-t-elle, expliquant qu'il ne faut pas, dans la difficulté, se précipiter à vouloir "défaire l'Europe" : "Je suis une européenne profonde. Je pense que l'Europe, c'est bien sûr une question de solidarité économique, financière, mais c'est plus que ça. On a décidé ensemble d'avoir un avenir commun. Ce n'est pas dans la difficulté qu'il faut ouvrir la porte et dire au revoir aux uns et aux autres."
Marielle de Sarnez : "Faire en sorte que la zone euro ne vacille pas"
Par Jérémy Jeantet
Pour la vice-présidente du MoDem, "ceux qui font croire que le problème grec se réglera en quittant la zone euro racontent des histoires et des fariboles".