Retour en France pour Marine Le Pen. Après une visite officielle au Liban où elle a pu rencontrer le président de la République, le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères mais où elle a également créé une petite polémique en refusant de porter le voile lors d’une visite programmée avec le Grand Mufti du Liban, la candidate du Front national à la prochaine élection présidentielle était ce mercredi matin en visite à la prison de Meaux (Seine-et-Marne). L’occasion pour celle qui pointe en tête de la plupart des sondages d’intentions de vote pour le premier tour de s’exprimer sur sa vision en termes de politique pénitentiaire.
40 000 places de prison supplémentaires
"L’administration pénitentiaire doit faire l’objet d’une attention particulière dans cette campagne présidentielle. J’ai d’ailleurs un certain nombre de propositions, notamment son rattachement au ministère de l’Intérieur, le développement du renseignement pénitentiaire, mais aussi la création de 40 000 places de prison supplémentaires, l’arrêt des lois laxistes de Madame Taubira, le retour des peines planchers et la suppression de l’ENM à laquelle je tiens tout particulièrement pour pouvoir permettre à des magistrats d’avoir un cursus commun avec les avocats et une école spécifique qui ne soit pas nationale", a-t-elle ainsi déclaré aux journalistes présents sur place.