"Il fallait que Michelle Bachelet montre sa capacité à critiquer"
"C’est une question davantage politique. Michelle Bachelet vient d’être élue au poste de Haut-Commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU et il fallait qu’elle montre sa capacité à la fois à critiquer de façon indépendante et à être responsable. La France lui a servi à ce niveau-là", a estimé Michèle Vianès au micro de Patrick Roger.
Pour Michèle Vianès, la déclaration de Michelle Bachelet tient plus à la cuisine interne de l’ONU
"L’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan disait que les États cherchent à se faire élire au Conseil des droits de l’Homme, non pas pour défendre les droits de l’Homme, mais pour critiquer ou pour se soustraire aux critiques. Donc, je pense que ça fait partie de son job. Il est important de noter que les pays cités par Michelle Bachelet – le Soudan, le Zimbabwe et la France – ne siègent pas en ce moment au Conseil", a poursuivi Michèle Vianès.
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