La cote d'approbation de l'action du président de la République remonte légèrement au mois de juin, mais elle reste à un niveau très faible, selon le tableau de bord mensuel Ifop/Fiducial. 28 % des personnes interrogées approuvent l'action de François Hollande à l'Elysée, contre 72 % qui n'approuvent pas. Même si le pourcentage reste faible, c'est 2 points de plus qu'au mois de mai et, hormis la période entourant les attentats de janvier, c'est le plus haut niveau depuis octobre 2013.
A la question de savoir si le président de la République mène une bonne politique économique, seulement 24 % des personnes interrogées répondent par l'affirmative. Ils sont à peine plus, 28 %, à penser que François Hollande dit la vérité aux Français - c'est 4 points de moins qu'au mois de mai.Enfin, à peine 22 % des sondés souhaitent voir François Hollande réélu en 2017. C'est certes 2 points de plus qu'au mois de mai, confirmant une très légère embellie, mais le tableau s'assombrit lorsque l'on observe la réponse des sympathisants de gauche. Dans cette catégorie, ils sont seulement 40 % à souhaiter un 2e mandat présidentiel de l'ancien premier secrétaire du PS.
Chiffres stables pour le Premier ministre
La cote d'approbation de Manuel Valls reste supérieure à celle de François Hollande, près des 50 %. Elle baisse toutefois de 3 points au mois de juin pour descendre à 46 %. Seules 38 % des personnes interrogées l'estiment capable de sortir le pays de la crise et 45 % pensent qu'il dit la vérité aux Français.
L'opposition n'est pas crédible pour plus d'1 Français sur 2
A la question "Est-ce que l'opposition ferait mieux que le Gouvernement actuel si elle était au pouvoir", 39 % des Français seulement répondent "oui". Une augmentation de 3 points par rapport au mois de mai, mais à un niveau sensiblement stable depuis la défaite de Nicolas Sarkozy en mai 2012.
Autre écueil pour l'ancien président de la République, le Congrès de refonte de l'UMP et fondateur des Républicains n'a pas passionné les Français. Seules 12 % des personnes interrogées confient que ce sujet a animé leurs conversations avec leurs proches ou leurs collègues de travail.