Elu en décembre président de la région Normandie, Hervé Morin restera encore quelques semaines député de l'Eure. Il prendra donc part au vote de la réforme constitutionnelle voulue par le Gouvernement.Un texte qu'il votera, comme il l'a indiqué sur le plateau de Territoires d'Infos, sur Sud Radio et Public Sénat, considérant que la déchéance de nationalité "est un instrument utile", même si "le Gouvernement a tout fait pour rendre ce débat incompréhensible".L'ancien ministre de la Défense estime que la suppression de la distinction entre binationaux et mono-nationaux a rendu la révision constitutionnelle "inutile". Dès lors, Hervé Morin juge qu'"on s'est trompé de chemin en allant vers une révision constitutionnelle, là où une loi permettait d'arriver au même objectif".Malgré ces réserves, Hervé Morin votera donc le texte, mais ne voit pas "comment on va arriver à une majorité des 3/5e", une majorité "introuvable" selon lui pour un texte qui risque de "finir aux oubliettes".Regardez l'interview d'Hervé Morin, président UDI de la région Normandie, invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, suivie du débrief des éditorialistes avec Patrick Venries (Sud Ouest) et Philippe Martin (Régions Magazine)
Morin sur la révision constitutionnelle : "On s'est trompé de chemin"
Par Jérémy Jeantet
Même s'il votera le texte de la révision constitutionnelle, le président UDI de la région Normandie Hervé Morin assure qu'une "loi permettait d'arriver au même objectif".