Un hommage national sera rendu au colonel Arnaud Beltrame, l'une des victimes des attaques terroristes dans l'Aude, vendredi. Invité du Grand Matin Sud Radio ce lundi, Nicolas Dupont-Aignan a évidemment jugé que cet hommage national était "la moindre des choses", mais pour lui, "le meilleur hommage national, ce n'est pas d'entendre pour la énième fois le ton larmoyant d'autorités coupables de non-assistance à pays en danger".
Le président de Debout la France et député de l'Essonne critique le fait que "le recueillement" serve de "prétexte à l'inaction" politique.
"Pourquoi avoir levé l'état d'urgence ?" s'interroge-t-il, souhaitant son rétablissement afin de permettre "d'expulser les fichés S étrangers et interdire le retour des djihadistes partis combattre en Syrie".
Il faut faire du salafisme un délit
Autre mesure à prendre rapidement, selon Nicolas Dupont-Aignan, "fermer les mosquées salafistes". "Il faut faire du salafisme un délit, a poursuivi le député de l'Essonne. Je suis partisan de l'interdiction des Frères Musulmans et du salafisme en France. Pourquoi des pays arabes l'ont interdit ?"
"Il faut faire du #salafisme un délit. Je suis partisan de l'interdiction des Frères Musulmans et du salafisme en France", Nicolas @dupontaignan #SudRadioMatin
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— Sud Radio (@SudRadio) 26 mars 2018
"Si on n'expulse pas les dangereux, si on n'enferme pas les Français dangereux, si on n'agit pas, nous aurons d'autres attentats réguliers, prédit Nicolas Dupont-Aignan. Je ne veux pas m'habituer à vivre comme cela comme certains nous le demandent (...) Il faut durcir le code pénal, il faut construire des places de prison. Je ne dis pas que ce sera facile, il faut des investissements lourds. Mais il faut changer de logiciel, sinon nous allons avoir des drames dans notre pays."
Écoutez l'interview de Nicolas Dupont-Aignan, invité politique du Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard