Dans son édition du mercredi 8 février, le Canard enchaîné fait de nouvelles révélations relatives au PenelopeGate qu’il a lui-même dévoilé il y a maintenant plus de deux semaines. Ainsi, à en croire les informations de l’hebdomadaire, les enquêteurs en charge de ce dossier n’auraient trouvé aucune trace matériel de son travail d’assistante parlementaire de François Fillon. En revanche, il apparaîtrait que l’épouse de l’ancien Premier ministre et actuel candidat de la droite à l’élection présidentielle a touché au total près de 45000 d’indemnités de licenciement de la part de l’Assemblée nationale.
"Un solde de tout compte", pour l’entourage de François Fillon
Toujours selon le journal, Penelope Fillon aurait touché en août 2002 "16 000 euros d'indemnités, soit l'équivalent de cinq mois de salaire", alors qu'elle avait retrouvé un mois plus tôt un emploi auprès du suppléant de M. Fillon, Marc Joulaud. Enfin, une prime de 29 000 euros aurait également été perçue en novembre 2013, au terme de son "dernier contrat". Interrogé par BFMTV sur ces nouvelles révélations, le député LR de l’Ain et soutien de François Fillon, Damien Abad, a minimisé la portée de cette information. "Il s’agit simplement d’un solde de tout compte, comme tout le monde à l’Assemblée nationale une fois que l’on quitte ses fonctions", a-t-il tempéré.
DEMAIN DANS "LE CANARD"
Les flics n'ont trouvé aucun indice matériel du travail de Pénélope, mais la trace de ses indem' de licenciement— @canardenchaine (@canardenchaine) 7 février 2017
Selon le @canardenchaine à paraître demain, Penelope #Fillon a touché 45.000€ d'indemnités de licenciement (payées par l’Assemblée). pic.twitter.com/CEIvIiyQaI— Ellen Salvi (@ellensalvi) 7 février 2017
Nouvelle révélation du Canard Enchaîné: "Simplement un solde de tout compte" selon le soutien de #Fillon pic.twitter.com/BigKRQU2uc— BFMTV (@BFMTV) 7 février 2017