Invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, Christophe Béchu s'est dit, "comme tous les Français, sidéré des informations qui nous parviennent depuis dimanche soir", en réaction aux révélations de la presse du scandale des Panama Papers, dévoilant un système d'évasion fiscale à grande échelle grâce à la fuite de documents venant d'un cabinet d'avocats panaméen."Ce n'est pas nouveau, a poursuivi le sénateur Les Républicains du Maine-et-Loire et maire d'Angers, sauf que maintenant, on le sait est on est capable d'avoir accès à des informations qui permettent de le prouver, de remonter la trace, de comprendre comment ça fonctionne et de sanctionner, in fine, ceux qui sont responsables."Ce qui lui fait même dire que "le paradoxe, c'est que c'est une bonne nouvelle, parce que ça permet de mesurer qu'on va de moins en moins vers une protection de la fraude, de l'évasion, et de plus en plus vers les moyens de la repérer et ensuite de la combattre".Au final, pour Christophe Béchu, "on va vers davantage de transparence parce que, y compris avec les moyens numériques, les citoyens, les juges peuvent avoir accès à des informations qui étaient totalement opaques il y a quelques années et qui l'étaient partiellement il y a encore quelques mois".
"Tout le monde a finalement intérêt à être candidat à la primaire"
Interrogé sur le sondage Ifop-Fiducial pour Sud Radio et Paris Match qui montre que seuls 19 % des Français pensent que l'opposition ferait mieux que le Gouvernement actuel, le sénateur LR et proche d'Alain Juppé a reconnu qu'il "n'y a pas un désir d'alternance aujourd'hui", ajoutant "nous en sommes les premiers responsables".En réaction aux nombreuses candidatures pour les primaires à droite, Christophe Béchu a reconnu que "ce spectacle (le) désole" : "Entre ceux qui rêvent vraiment de devenir président de la République et ceux qui disent que ce serait le moyen d'attraper un secrétariat d'Etat dans la deuxième partie d'un hypothétique quinquennat, tout le monde a finalement intérêt à être candidat à la primaire (...) Dans cette cohorte de candidats, dont je ne peux pas croire qu'au fond d'eux-même ils se disent tous qu'ils ont l'envergure pour être président de la République, je me dis que c'est une partie de la Ve République qu'on abime avec ce genre de pratiques."Regardez l'interview de Christophe Béchu, sénateur Les Républicains du Maine-et-Loire et maire d'Angers, invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat