C’est l’un des obstacles les plus connus du grand public sur la route escarpée menant à la présidence de la République. Décrocher 500 signatures d’élus locaux n’est en effet pas une sinécure pour certains candidats, a fortiori quand ils ne sont pas issus des deux grands partis de la Ve République que sont Les Républicains et le Parti socialiste. Mais la tâche n’est pas impossible. Ce mardi, le Conseil constitutionnel a en effet publié sur son site Internet une troisième liste provisoire, avec de nouveaux candidats ayant franchi la barre des 500.
Dupont-Aignan et Arthaud seront bien là, Asselineau en embuscade
Si François Fillon caracole toujours en tête avec 1789 parrainages validés, devant Emmanuel Macron (1074) et Benoît Hamon (1039), la principale information de la journée vient de la "qualification" de Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France, 559 signatures) et Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière, 557 signatures). François Asselineau, président de l’Union Populaire Républicaine (UPR) est quant à lui tout proche, avec 480 parrainages déjà enregistrés par le Conseil constitutionnel.
Le Pen, Mélenchon et Cheminade approchent du but
En tête de tous les sondages pour le premier tour, Marine Le Pen est elle aussi toute proche de décrocher son précieux sésame, avec 483 parrainages validés. Jean-Luc Mélenchon ne devrait pas avoir trop de soucis lui non plus (356 signatures pour l’instant). Déjà candidat en 1995 et en 2012, Jacques Cheminade a de son côté recueilli 370 parrainages et peut légitimement espérer atteindre les 500. Cela s’annonce en revanche plus compliqué pour Philippe Poutou (197) et Rama Yade (113), et quasiment impossible pour Michèle Alliot-Marie (26) et Henri Guaino (8).
Juppé, 242 signatures pour rien
Enfin, il est à noter que le récent appel à soutenir Alain Juppé a plutôt bien été entendu par les élus LR, puisque le maire de Bordeaux, qui a depuis annoncé ne pas se lancer dans la course, dispose de 242 parrainages officiels. Chez Les Républicains, François Baroin en compte… 5.