En plein centre de Marseille, sur la place Castellane, à peine six partis présents sur les panneaux électoraux. Les autres sont presque tous remplis des affiches de Génération.s, ce que déplore Isabelle, Bonnet de Lutte ouvrière: "C'est une tradition locale tout ce qu'il y a de plus anti-démocratique. Le premier arrivé colle tous les panneaux. Le problème, c'est que les affiches ne restent pas une heure. Vous-vous dites que votre campagne n'est pas visible !"
Pas assez de panneaux à Marseille
Autre particularité: la mairie de la cité phocéenne a scindé les panneaux en deux. Il faut donc faire tenir 34 listes sur 17 emplacements. Une cohabitation impossible pour la candidate d’Europe Ecologie les Verts, Christine Juste. "Il y a des villes qui ont pu le faire, mais à Marseille ils ont décidé que c'était pas impossible de trouver 17 panneaux de plus ! Les gens ne verront pas le nom de la liste, le nom de la tête de liste... Ça n'a pas de sens !"
"Chaque militant paye son essence"
Sur les 34 listes, 13 ont véritablement les moyens de s’afficher partout. Pour les autres c’est le système D. Marc Antoniotti de l’Union Populaire Républicaine des Bouches du Rhône: "Chaque militant paye son essence. Les affiches, on les fournit, et la colle. Et après c'est à eux de se débrouiller. On a deux affiches. On en met une, et si elle est recouverte on a une deuxième puis après c'est fini... On sort du jeu". Voilà pourquoi de nombreux panneaux électoraux ont plusieurs fois le même candidat... Ou restent tout simplement vides !