"On me propose une pièce pour 500 euros par mois"
"Ce que l'on attend du président, c'est le relogement. Il y a des gens qui sont prêts à nous loger mais il faut payer. J'ai eu une personne qui me louait une pièce dans Trèbes, contre 500 euros par mois" !
"Nous sommes inscrits sur des listes en tant que sinistrés. On attend des coups de fil, mais personne nous appelle ! Normalement, on devait toucher une aide samedi, mais il n'y a eu que dix dossiers qui sont passés, et nous, on a pas d'argent.
On espère pouvoir toucher une avance, 300 euros, afin de pouvoir prolonger des nuits d'hôtel, sachant que moi, je ne sais pas où je vais dormir, on n'a pas d'infos".
"Je ne suis pas le seul dans ce cas là, je connais plein de gens comme moi qui sont dans la même situation. Il y a des gens qui ont été relogés, il ne faut pas le nier, mais moi non."
Pas de soutien psychologique : "Je ne dors pas"
Par ailleurs, alors que lors de ces drames, il est toujours mis en place des cellules psychologiques de soutien, Patrick n'a bénéficié d'aucune aide de ce type non plus. "J'ai plein de révolte en moi, des traumatismes, je ne sais plus comment les canaliser. C'est très difficile à vivre ! J'ai envie de parler, j'ai envie de pleurer et je ne sais pas où aller".
Quand on voit la situation à la télé on se dit "les pauvres gens", mais quand on y est, c'est l'apocalypse, c'est vraiment autre chose ! Les routes sont défoncées, il y a de la boue de partout".
"En prime je viens d'apprendre une chose, quand l'eau monte jusqu'au plafond, cela fragilise toutes les structures des maisons. L'expert qui est passé chez moi a dit "n'espérez pas revenir chez vous avant sept huit mois, si la maison n'est pas rasée !".
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