La maire de Paris n'apprécie pas le texte du projet de loi Macron et elle le fait savoir, le qualifiant de "recul démocratique".Les députés ont mis un terme ce week-end à trois semaines de débats qui ont permis de finaliser le texte qui sera voté mardi par l'Assemblée nationale.Parmi les mesures que comprend ce texte, on retrouve notamment l'extension de 5 à 12 du nombre de dimanches travaillés par an, sur décision du maire, mais aussi la création de "zones touristiques internationales".C'est ce dernier point qui provoqué la colère d'Anne Hidalgo. Ces zones permettent aux commerces qui s'y trouvent d'ouvrir tous les dimanches de l'année, ainsi que les soirs jusqu'à minuit.La maire de Paris réclamait l'instauration d'un avis conforme de la part du maire avant leur entrée en vigueur, ainsi que la définition de critères objectifs au moment de les tracer. Les amendements présentés en ce sens ont été rejetés par les députés.Pour Anne Hidalgo, ce texte "trahit une vision recentralisatrice et jacobine de la régulation des territoires" et constitue "un recul démocratique, à rebours de l'histoire décentralisatrice entamée il y a plus de trente ans".Les quartiers des Champs-Elysées, de Saint-Germain et d'Haussmann sont concernés pour la capitale, ainsi que certains secteurs des villes de Nice, Cannes et Deauville.
Pour Anne Hidalgo, la loi Macron est “un recul démocratique”
Par La Rédaction
La maire de Paris a critiqué la création, au sein de la loi Macron, de zones touristiques internationales, sans les garanties qu’elle réclamait.