La commission nationale des investitures du parti Les Républicains a tranché et retiré la tête de liste à Nadine Morano en Meurthe-et-Moselle, suite à ses propos polémiques sur "la France de race blanche" et à son refus de s'excuser.Invité de Territoires d’infos sur Sud Radio et Public Sénat, Florian Philippot a réagi à l'éviction de Nadine Morano dans la région où il est lui-même tête de liste Front national : "C'est leurs affaires. Quand un adversaire est divisé et que c'est la pagaille en face, ce ne peut être que bon, parce que vous incarnez l'unité, la cohérence (...) Ma liste sait où elle va, qui elle est, ce qu'elle défend."
“L’élève Morano a dépassé le maître”
Pour autant, Florian Philippot juge peu "fair play" l'attitude du président des Républicains à l'égard de son ancienne protégée. "Mme Morano n'a fait que la recette classique de son mouvement politique, c'est-à-dire le buzz. Elle a voulu faire le buzz à tout prix et ça s'est retourné contre elle, mais c'est la formule classique de ce mouvement. M. Sarkozy était le maître pour ça et l'élève Morano a dépassé le maître. Quand Sarkozy nous parlait du Karcher, de la déchéance de nationalité dans le discours de Grenoble, ce n'était déjà que du buzz", a lancé le vice-président du Front national.