Invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, Gilbert Collard est revenu sur l'entrevue, ce vendredi, entre Myriam El Khomri, ministre du Travail et Philippe Martinez, secrétaire national de la CGT.Une discussion dont "il ne va pas sortir grand chose", prédit-il, alors que le conflit sur la loi travail perdure avec des manifestations encore marquées par de violents incidents.Selon le député RBM du Gard, les casseurs sont des "islamo-gauchistes", autrement dit issus de "l'extrême-gauche radicalisée", mouvance "qui se greffe sur les événements dramatiques que nous vivons pour intensifier son radicalisme et sa perturbation de l'ensemble de la société".Pour Gilbert Collard, la CGT n'est pas non plus étrangère dans ces violences : "La CGT se fout pas mal de mobiliser des policiers dont on a besoin pour assurer la sécurité de l'ensemble de la population, elle se fout pas mal d'avoir des casseurs dont le préfet a dit qu'ils étaient en complicité, au moins, avec la CGT. Elle continue, au mépris de l'intérêt général."Cette situation, notamment avec l'attaque de l'hôpital Necker pour enfants malades, doit désormais s'arrêter, selon lui : "Quand un mouvement syndical minoritaire enclenche un processus de grève, il en a le droit et je respecte le droit de grève. Mais dès l'instant où ce droit dégénère par des greffons d'une violence inouïe, il doit s'arrêter."Interrogée sur le meurtre de la députée britannique Jo Cox, favorable au maintien de la Grande-Bretagne dans l'Union européenne et dont le meurtrier aurait crié au moment de l'agression "Britain first" ("La Grande-Bretagne d'abord"), le député du Gard a appelé à ne pas "faire de ce drame un argument contre le Brexit".Regardez l'interview de Gilbert Collard, député RBM du Gard, invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat
Pour Gilbert Collard, les méthodes de la CGT "acceptent les voyous"
Par Jérémy Jeantet
Le député RBM du Gard a fustigé une "extrême-gauche radicalisée" d'où serait issus les casseurs, ajoutant que lorsque la grève "dégénère par des greffons d'une violence inouïe", elle "doit s'arrêter".