C'est dans une ambiance solennelle et emplie d'émotion que des centaines de personnes ont rendu hommage ce mercredi au père Hamel à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), un an jour pour jour après l'odieux assassinat de l'homme d'église, tué par Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean, deux individus fichés S qui se revendiquaient de l'organisation jihadiste État islamique.
"La République n'a pas à combattre une religion" (Macron)
La cérémonie, célébrée par l'archevêque de Rouen Dominique Lebrun, s'est déroulée en présence du président de la République Emmanuel Macron, mais aussi du Premier ministre Édouard Philippe et son ministre de l'Intérieur Gérard Collomb. Quant aux 5 personnes qui avaient assisté à la terrible messe en ce funeste 26 juillet 2016, seules 3 ont fait le déplacement. Les deux dernières, qui forment un couple, n'ont pas souhaité se joindre aux commémorations. Le souvenir du drame, dans lequel l'un d'eux a été grièvement blessé, leur est encore trop douloureux.
L'office était par ailleurs retransmis sur un écran géant disposé à l'extérieur de l'église de la ville, afin que les centaines d'anonymes, venus rendre hommage au père Morel, puissent assister à l'événement. Après un discours sobre et poignant de Monseigneur Lebrun qui a déclaré que la "haine n'a pas triomphé", le maire de la commune puis le chef de l'État se sont exprimés en dehors du lieu de culte. Pour le président de la République, qui a souligné la solidarité entrevue dans le pays après le drame, les assassins du père Hamel ont "échoué" à "exacerber la peur des Français".
Cérémonie d’hommage au père Hamel: "Non, la haine n’a pas triomphé", dit l’archevêque de Rouen pic.twitter.com/ULnjBMmXMl
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"La République n'a pas à combattre une religion ou à vouloir se substituer à elle (...) mais chaque religion (...) a à mener sa part de combat pour que jamais la haine, le repli (...) ne puissent triompher", a poursuivi Emmanuel Macron. "Au pied de son autel, les deux terroristes ont certainement cru semer parmi les catholiques de France, la soif de vengeance et de représailles, ils ont échoué", a-t-il également déclaré.
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Macron: "Les terroristes ont échoué à semer la soif de vengeance parmi les catholiques de France" pic.twitter.com/MdzS250RbU
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