Invité politique de Christophe Bordet sur Sud Radio, ce mardi, Nicolas Dupont-Aignan a paru emballé par ce qu'il a pu observer lors de son "voyage d'étude de 15 jours en Asie". "Ce que j'ai découvert, c'est à quel point l'Asie est en train de nous bouffer si on ne réagit pas. Ce n'est pas de leur faute, c'est la nôtre", a lancé Nicolas Dupont-Aignan, ajoutant que "ces pays sont gouvernés. Ils ont des patrons, ils contrôlent leurs frontières. Singapour a une stratégie économique pour par exemple conquérir de la haute technologie, récupérer les meilleurs ingénieurs du monde, une éducation nationale exigeante, où on fait faire des efforts aux enfants, on veut être les meilleurs. Il y a une stratégie de conquête. Ce sont des Etats et parfois de petits Etats, ce n'est pas au poids, c'est à la qualité. J'en retiens une chose, ça conforte tout à fait les idées que je défends pour notre pays."
"Nos Gouvernements feraient bien d'aller prendre des leçons ailleurs"
"Quand on vole dans le métro à Singapour, on va en prison, donc on vole moins dans le métro", a ensuite détaillé le président de Debout la France. Et lorsque Christophe Bordet lui répond qu'il n'y a plus de place dans les prisons, Nicolas Dupont-Aignan demande à en créer davantage : "Il n'y a pas le nombre de places suffisantes dans les prisons donc c'est clair qu'elles sont pleines, puisqu'on n'en crée pas. Ce n'est pas ça qui coûte cher. Ce qui coûte beaucoup cher, c'est la délinquance, ce qui coûte beaucoup plus cher, c'est l'état de terreur dans lequel vivent beaucoup de nos concitoyens dans beaucoup de quartiers. Ce qui coûte beaucoup plus cher, c'est comme ce matin à Toulouse, un enfant qui est écrasé parce qu'il y a des petits voyous qui s'amusent à faire du rodéo automobile dans nos quartiers et qu'on ne fait rien. Il y en a assez." "Quand on voit la situation française en rentrant, on se demande où on vit et on se dit que nos Gouvernements feraient bien d'aller prendre des leçons ailleurs", a-t-il conclu.