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Pourquoi Marion Maréchal-Le Pen ne votera pas la loi Macron

Par La Rédaction

Marion Maréchal-Le Pen était l’invitée de Sud Radio ce mardi 17 février. Elle a expliqué pourquoi elle ne voterait pas la loi Macron à Christophe Bordet.


Marion Maréchal-Le Pen était l’invitée de Sud Radio ce mardi 17 février. Elle a expliqué pourquoi elle ne voterait pas la loi Macron à Christophe Bordet.

"Je ne vais pas voter cette loi soi-disant révolutionnaire, qui s'est avérée extrêmement mal écrite, avec des retours en arrière inquiétants de la part du ministre comme sur la privatisation du constructeur du char Leclerc, Nexter, pour pouvoir l'associer dans un deuxième temps avec l'allemand KMW. C'est la perte de l'indépendance stratégique de la France", déplore la députée FN du Vaucluse. "On va se retrouver à parité avec l'Allemand alors même que la valeur du Français est plus importante", explique Marion Maréchal-Le Pen.

La députée FN est également contre le travail le dimanche, souhaitant que le repos dominical reste la règle. Or la loi prévoit de libéraliser le travail le dimanche dans les zones touristiques internationales et de l'autoriser pour les autres 12 dimanches par an. Ce jour doit rester chômé car il préserve "la cohésion familiale" et la vie sociale des Français, selon Mme Maréchal-Le Pen. Par ailleurs, dit-elle, “l'argument qui consiste à dire que les salariés auront le choix est faux : si le patron ouvre le dimanche, les salariés devront venir travailler le dimanche”.

“Cette loi n’est qu’un conglomérat de choses ordinaires”

S'il n'y a pas de majorité à l'Assemblée nationale pour voter la loi Macron ce mardi après-midi à 17h, le Gouvernement pourrait passer en force et utiliser le 49.3, mais Marion Maréchal-Le Pen ne croit pas qu'il en aura besoin. "Je pense que la loi passera. Je suis un peu lasse d'entendre parler de cette soi-disant fronde socialiste avec les frondeurs qui en réalité finissent toujours par se ranger derrière le président. Le président a déjà évoqué deux fois l'esprit du 11 janvier depuis le début des débats pour appeler à l'union nationale. L'union nationale est devenue une garde à vue nationale", se moque-t-elle.

Enfin, la loi Macron n'a rien de révolutionnaire contrairement aux promesses du Gouvernement, "ce n'est qu'un conglomérat de choses ordinaires", déplore la députée FN du Vaucluse. Elle appelle le président à mettre en œuvre la révolution fiscale promise lors de sa campagne de 2012. Elle souhaite en particulier la mise en place rapide de "l'impôt progressif sur les sociétés promis par Hollande".

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