Le ministère de l'Intérieur a dévoilé dès midi les premiers chiffres de la participation au premier tour de l'élection présidentielle. Si le taux de participation à la mi-journée (28,54%) est en très légère hausse mais sensiblement comparable à celui de 2012 (28,29%), il représente néanmoins le troisième meilleur taux de votants depuis le scrutin de 1974, qui avait vu Valéry Giscard d'Estaing l'emporter face à François Mitterrand. Le record datant de 2007 avec 31,21%.
#ElectionPrésidentielle2017 28,54 % : taux de participation à 12h pour le 1er tour en ?? métropolitaine (28,29 % en 2012 et 31,21 % en 2007) pic.twitter.com/vm5npBWn3V
— Ministère Intérieur (@Place_Beauvau) 23 avril 2017
Au soir du premier tour de la présidentielle 2012, ce taux de participation avait finalement atteint 79,48%. Contrairement aux précédentes élections, les électeurs de la métropole pourront cette fois se rendre aux urnes jusqu'à 19h (20h, dans les grandes villes), alors que les bureaux fermaient leurs portes à 18h par le passé.
La banlieue parisienne, "mauvaise élève"
Parmi les chiffres significatifs communiqués par Place Beauvau, ceux de Paris et de l'Île-de-France s'avèrent intéressants. Ainsi, on observe une hausse de la participation dans la capitale avec 24,24% de votants contre 21,69% en 2012. De l'autre côté du périphérique, le Val-d'Oise (20,65%, +1 point par rapport à 2012), le Val-de-Marne (21,21%), la Seine-Saint-Denis et les Hauts-de-Seine (23,93%) font partie des départements dans lesquels on a le moins voté, tout comme le Cher (21,94%, -6,5), le Pas-de-Calais (23,35%, -2) et le Vaucluse (23,47%) qui enregistre une chute spectaculaire de 12 points par rapport à 2012.
Parmi les départements faisant figures de "bons élèves", citons le Gers (38,46%) qui perd tout de même 1 point, la Corrèze (38,11%, +4), fief de François Hollande, le Cantal (36,34%, -2,5), le Puy-de-Dôme (35,91%, +8) ou encore la Saône-et-Loire (35,72%, +3).