23h35 : C'est donc terminé pour ce débat de l'entre-deux-tours qui aura été extrêmement tendu et même confus par moment. Merci de l'avoir suivi en notre compagie, passez une bonne soirée et une bonne nuit.
23h33 : Marine Le Pen et Emmanuel Macron viennent de conclure leur propos non sans une dernière passe d'armes.
23h24 : Les deux candidats vont désormais utiliser leur "carte blanche" pour conclure ce débat.
23h15 : "Vous êtes le candidat à plat ventre", lance Marine Le Pen, "Je suis debout. Et pour être debout, je n'ai pas besoin de salir", lui rétorque sèchement l'ancien ministre.
23h08 : Emmanuel Macron souhaite "réduire d'environ 1/3 les parlementaires" et veut "introduire une dose de proportionnels".
23h03 : La présidente du Front national donne à présent sa vision de l'école, celle qu'elle mettra en place si d'aventure elle est élue dimanche prochain. Selon elle, "l'école a été saccagée par les socialistes" car "au lieu d'apprendre le français, on a mis en place l'apprentissage des langues d'origine, on a supprimé le redoublement ect...". La candidate souhaite "revenir à une école qui transmet dans la discipline"
23h03 : Au terme d'un échange houleux, Marine Le Pen accuse de nouveau son adversaire de faire preuve d'arrogance en lui assénant : "Vous êtes tellement arrogant que vous avez déjà fêté votre victoire à la Rotonde avant même le deuxième tour".
22h53 : "Ce que vous proposez, c'est une sortie de l'histoire", déclare Emmanuel Macron en concluant sa critique du programme européen prôné par Marine Le Pen.
22h53 : "Ca fait 25 ans que vous nous promettez l'Europe sociale, vous et vos amis socialistes", déclare Marine Le Pen, en s'adressant directement à son adversaire. "Vous êtes allé voir Merkel pour obtenir sa bénédiction", ajoute-elle. "Je viens d'une région qui a connu la guerre, je ne veux pas du nationalisme que vous portez", lui répond Emmanuel Macron. "Ah, je me demandais quand est-ce que vous la sortiriez celle-la", lui répond ironiquement la présidente frontiste.
22h48 : Emmanuel Macron se définit comme "le candidat d'une France forte dans une Europe qui protège"
22h45 : "La grande prêtresse de la peur, c'est vous (…), vous voulez sortir de l'euro, je dis que c'est mortifère", dit Emmanuel Macron en réaction aux propositions souverainistes de Marine Le Pen.
22h33 : Place désormais à la thématique de l'Europe.
22h23 : "Je veux recréer une police sécurité quotidienne" déclare Emmanuel Macron qui souhaite également que des fonctionnaires puissent directement donner des amendes dans "certains délits qui n'ont aucune réponses pénales", "comme le vol à l'étalage". "Avec moi, toutes les peines prononcées seront exécutées", ajoute-il. "Mme Taubira avait donc tort ?", lui rétorque Marine Le Pen. "Mais oui", acquiesce-t-il.
22h20 : "Vous avez insulté de nombreux Français en revenant sur la rafle du Vel d'Hiv", lance le candidat du mouvement "En marche!".
#2017LeDebat "Vous avez insulté de nombreux Français en revenant sur la rafle du Vel d'Hiv" dit @EmmanuelMacron
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22h19 : Voici un résumé des principales propositions des deux candidats en matière de lutte contre le terrorisme.
#2017LeDébat Les propositions des candidats en matière de lutte contre le terrorisme https://t.co/QuI7PZU4rW pic.twitter.com/FqRMtW4hW7
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22h15 : "Nous avons une part de responsabilité quand des enfants de la République se retournent contre nous", selon Emmanuel Macron. "Ce qu'attendent les terroristes, c'est le discours de haine", "ils cherchent la guerre civile que vous portez en divisant les Français", dit-il en s'adressant à son adversaire. "C'est une litanie, vos arguments ont le double de votre âge" (...) "continuez à faire de l'électoralisme" lui répond Marine Le Pen.
22h09 : En réponse aux accusations de complaisance, le candidat d'En marche! déclare : "Je ne connais pas les dirigeants de l'UOIF, je ne les ai jamais rencontrés", "si je suis président, je ferai démanteler toutes les associations qui invitent à la violence et qui font le jeu des jihadistes", "l'UOIF c'est chez vous qu'elle va faire des conférences".
22h04 : "Le terrorisme, c'est la priorité des prochaines années, je veux être Président donc chef des armées, ce sera ma priorité", déclare Mr Macron qui se dit favorable au renforcement de certaines loi, y compris celles qui peuvent priver de certaines libertés.
21h59 : La présidente du FN accuse Emmanuel Macron d'avoir une "complaisance pour le fondamentalisme islamiste" et considère qu'il faut "s'attaquer aux associations islamistes qui soutiennent M. Macron, comme l'UOIF".
21:58 : Les candidats sont désormais interrogés sur les propositions anti-terroristes. Marine Le Pen souhaite notamment "la fermeture des frontières", "l'expulsion de tous les fichés S" et "des prêcheurs de haine".
"Tous ceux qui, étrangers, ont un lien avec le fondamentalisme islamiste : dehors !", Marine Le Pen, #2017LeDébat pic.twitter.com/Lfd2uBIyhq
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21:50 : Nouvelle charge de Marine Le Pen : "Culpabiliser les Français, c'est votre grande spécialité", "Vous êtes parti car vous n'avez pas voulu assumer la loi El Khomri".
21:40 : Visiblement agacée par les propos de son rival, Marine Le Pen réclame "un peu de sérieux tout de même" car "nous sommes au 2e tour de l'élection présidentielle". "Oui un peu de sérieux et votre projet n'en a pas", lui répond sèchement le candidat d'"En marche !".
21:40 : "Je suis totalement contre la GPA", rappelle Emmanuel Macron.
21:36 : "Vous avez été choisi par défaut, vous devriez faire preuve de moins d'arrogance" déclare Marine Le Pen, "Vous mentez en permanence (…) vous ne financez pas ce que vous proposez", lui répond l'ex-pensionnaire de Bercy qui affirme "assumer (son) bilan"
21:33 : "Je suis la candidate du pouvoir d'achat, vous êtes le candidat du pouvoir d'acheter", lance la présidente du FN.
21:26 : Le débat a beaucoup de mal à se concentrer sur le fond, les deux candidats s'apostrophent régulièrement.
21:23 : "Pendant que vous faisiez votre numéro devant les caméras, moi j'étais avec les syndicats", lance Emmanuel Macron à Marine Le Pen à propos de la fameuse visite de la présidente frontiste sur le site Whirlpool d'Amiens. Et l'intéressé d'ajouter qu'il n'a "jamais fait comme (Mme Le Pen), c'est-à-dire profiter de la misère des gens".
21:16 : "Vous ne répondez jamais aux questions, c'est très bien, les Français comprendront que vous n'avez rien à proposer" déclare Emmanuel Macron. "Vous m'imputez tous les pêchés mais je suis dans la vie politique depuis moins longtemps que vous", ajoute-t-il.
21:12 : Marine Le Pen accuse Emmanuel Macron de "dépecer" les entreprises françaises et cite l'exemple de la vente de SFR "à Monsieur Drahi patron de BFM" dont elle rappelle qu'il est "l'ami" de l'ex-ministre, l'un de "ceux avec lesquels il dîne à la Rotonde". Référence au dîner auquel s'est rendu M. Macron le soir du premier tour.
21:09 : Réplique immédiate d'Emmanuel Macron : "Votre stratégie est de dire beaucoup de mensonges et de dénoncer beaucoup de problèmes sans rien proposer".
#2017LeDebat "Vous ne répondez jamais aux questions". "Vous n'avez rien à proposer" dit @EmmanuelMacron
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21:03 : Marine Le Pen s'adresse au candidat du mouvement En marche ! et lui demande : "Pourquoi n'avez-vous pas fait profiter Mr Hollande de vos recettes ?", "Vos résultats ont été catastrophiques car vous avez fait ce que vous faites de mieux, aider les grands groupes".
21:03 : Emmanuel Macron rétorque et lance à sa rivale : "La question posée à nos concitoyens : veulent-ils l'esprit de défaite que vous portez ?". "L'esprit de conquête, c'est ça la France que je veux", ajoute-t-il.
21:02 : Le tirage au sort a désigné la présidente frontiste pour commencer. Cette dernière se montre offensive d'entrée et déclare :"Je suis la candidate du peuple (...), Monsieur Macron est le candidat de la mondialisation sauvage, du saccage économique de nos grands groupes, du dépeçage public, du communautarisme et tout ça sous la bienveillance de Monsieur Hollande". "
"Je suis la candidate du peuple (...) de la nation qui protège", Marine Le Pen #2017LeDébat pic.twitter.com/1NoBboRM2x
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20:40 : Photo de l'arrivée des deux protagonistes.
VIDEO - #Debat2017 L'arrivée de Marine Le Pen et d'Emmanuel Macronhttps://t.co/0GAoWtFg6b pic.twitter.com/0zPhobfQxE
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20:09 : Emmanuel Macron est arrivé.
#Debat2017 "Cela va être un moment de clarification", estime Emmanuel Macron pic.twitter.com/pGyqzGiZou
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20:01 : Le débat qui opposera Marine Le Pen et Emmanuel Macron ne commencera qu'à 21h. Pour vous faire patienter, voici un meddley des 6 moments les plus marquants de l'histoire de cet exercice de style télévisuel si particulier.
1974 : "Vous n’avez pas le monopole du cœur !"
Devant 25 millions de téléspectateurs, Valéry Giscard d’Estaing et François Mitterrand s’affrontent pour ce premier débat télévisé d’entre-deux tours. Face au candidat de la gauche qui affirme, à propos de la répartition de la croissance, que "c’est une affaire de cœur et non pas seulement d’intelligence économique", VGE réplique avec cette phrase restée célèbre : "Vous n’avez pas le monopole du cœur."
1981 : "Je ne suis pas votre élève"
Sept ans après leur premier débat, François Mitterrand et Valéry Giscard d’Estaing se retrouve à nouveau sur un plateau de télévision avant le second tour. Devant 30 millions de téléspectateurs, le candidat socialiste semble bien décidé à prendre sa revanche, et attaque très vite le président en le présent comme "l’homme du passif". Alors que VGE lui demande de donner le cours du Deutsch Mark, pensant sûrement démontrer l’absence de sérieux économique de François Mitterrand, le candidat PS répond dans la foulée : "Je n'aime pas vos méthodes. Je ne suis pas votre élève. Ici, vous n'êtes pas président de la République, mais mon contradicteur."
1988 : "Vous avez tout à fait raison, monsieur le Premier ministre"
En pleine cohabitation, c’est un débat inédit qui voit s’affronter le Premier ministre Jacques Chirac avec le président de la République François Mitterrand. Mais devant les 30 millions de français encore réunis devant leur poste de télévision, le candidat du RPR entend bien se mettre sur un pied d’égalité avec le président. "Ce soir, vous n'êtes pas le président de la République, nous sommes deux candidats à égalité (...), vous me permettrez donc de vous appeler monsieur Mitterrand", lance Jacques Chirac. Le réponse, cinglante, ne s’est pas faite attendre : "Mais vous avez tout à fait raison, monsieur le Premier ministre."
1995 : "Il vaut mieux cinq ans avec Jospin que sept ans avec Chirac"
Juste avant l’accession de Jacques Chirac à la présidence, seulement 16,7 millions de téléspectateurs assistent au débat entre le candidat du RPR et Lionel Jospin. Les échanges sont courtois, loin d’être aussi acerbes et mordants que lors des précédents débats. Lionel Jospin se fait tout de même remarquer au moment de défendre le passage du septennat au quinquennat : "Il vaut mieux cinq ans avec Jospin que sept ans avec Chirac."
2002 : Jacques Chirac refuse de débattre avec Jean-Marie Le Pen
Depuis 1974, c’est la seule fois que le débat d’entre-deux tours n’a pas eu lieu. Après la qualification surprise de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle, Jacques Chirac refuse de débattre avec le candidat FN pour ne pas cautionner "la banalisation de la haine et de l’intolérance". Jean-Marie Le Pen dénonce "une piteuse dérobade".
2007 : "Pour être président, il faut être calme"
Le 2 mai 2007, Nicolas Sarkozy affronte Ségolène Royal au deuxième tour de l’élection présidentielle. La candidate socialiste accuse le futur président de la République d’avoir atteint "le summum de l’immoralité" en parlant du sort des enfants handicapés. Ségolène Royal lui reproche notamment d’avoir fait partie du gouvernement qui a supprimé des emplois permettant l’accueil de ces enfants à l’école. Alors que la candidate PS s’agace devant les 20,4 millions de téléspectateurs, Nicolas Sarkozy lui reproche de "perdre ses nerfs". "Pour être président, il faut être calme", lance-t-il. "Je n'ai pas perdu mes nerfs, je suis en colère et il y a des colères très saines, très utiles", réplique-t-elle.
Debat : Sego/Sarko :"la colère de sego" par konoha1985
2012 : "Moi, président de la République …"
Lors du dernier débat présidentiel, 17,8 millions de téléspectateurs sont devant leur poste quand François Hollande se lance dans une anaphore face à Nicolas Sarkozy, le président sortant. À la question "quel président comptez-vous être ?", le candidat socialiste assène quinze fois de suite "Moi, président de la République …" pour dérouler sa réponse, notamment en matière de déontologie. En face, Nicolas Sarkozy ne bronche pas durant toute cette tirade.
20:00 : Bonsoir et bienvenue dans ce live commenté consacré au traditionnel débat de l'entre-deux-tours.