Déjà exclus du premier débat télévisé avant la présidentielle, les "petits" candidats vont-ils perdre une nouvelle occasion de parler aux Français ? À moins de trois semaines du premier tour, le débat prévu le 20 avril semble chaque jour de plus en plus compromis.
Ce vendredi matin, invitée de Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, Marine Le Pen a elle aussi laissé sa participation en suspens : "Personne ne semble vouloir y aller. s'il n'y a aucun des principaux candidats, je ne vais pas y aller."
C'est Jean-Luc Mélenchon qui, le premier, avait fait part de ses critiques à l'égard de la programmation d'un débat trois jours avant le premier tour. Rapidement, Emmanuel Macron avait lui aussi exprimé des réticences. Envisageant l'hypothèse d'un débat sans ces deux candidats, François Fillon avait lui aussi réservé sa participation.
Si les principaux candidats craignent de miser si gros à quelques heures de l'ouverture du scrutin, les "petits" candidats ne l'entendent certainement pas de cette oreille. Eux qui dénoncent un temps de parole insuffisant risquent de perdre une nouvelle opportunité de se faire entendre.