Invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, le député écologiste de Loire-Atlantique François de Rugy a évoqué le scrutin présidentiel de l'an prochain et la place de l'écologie dans cette élection."Pour les écologistes, la question sera toujours simple, a reconnu le président d'Ecologistes!. Est-ce qu'on veut être tout seul dans son coin, c'est le choix d'EELV aujourd'hui, ou est-ce qu'on veut travailler avec d'autres pour rassembler, pour participer à un rassemblement, s'inscrire dans un rassemblement plus large dans lequel on pèse ? C'est le choix que nous faisons."Une stratégie du rassemblement qui doit permettre d'éviter de faire "2 ou 3 %, comme le disent aujourd'hui les sondages et comme à toutes les élections présidentielles", explique-t-il, ajoutant que "l'écologie à l'élection présidentielle, c'est la chronique d'un échec annoncé depuis 1974".Pour François de Rugy, l'important est donc de se rassembler pour ne pas participer à ce qu'il appelle "l'auto-élimination" résultant d'une multiplication des candidatures à gauche.Interrogé sur la possible candidature de Nicolas Hulot, le vice-président de l'Assemblée nationale a considéré que ce serait "une mauvaise idée" : "Il prendrait beaucoup de coups qu'il ne mérite pas mais en plus, il finirait sans doute dans une impasse qui est celle de la division, parce que la division de la gauche et des écologistes mène à l'élimination."Regardez l'interview de François de Rugy, député écologiste de Loire-Atlantique, vice-président de l'Assemblée nationale et président d'Ecologistes!, invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat
Présidentielle : un candidat écologiste, "ça ne sert à rien" (De Rugy)
Par Jérémy Jeantet
Le député de Loire-Atlantique François de Rugy ne voit pas d'intérêt à présenter un candidat écologiste à l'élection présidentielle l'an prochain pour "faire 2 ou 3 %" et préfère "s'inscrire dans un rassemblement plus large dans lequel on pèse".