Après la droite qui a adopté la théorie du "ni-ni" (ni Front National, ni Parti socialiste), la gauche pourrait également être en passe de remettre en cause le traditionnel front républicain en cas de menace de l'extrême-droite.La question se pose en tout cas lors des prochaines régionales, notamment en région PACA et Nord-Pas-de-Calais-Picardie où les listes socialistes pourraient se retrouver en 3e position au soir du premier tour, derrière Les Républicains et le Front National.Invité de Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, le sénateur PS du Val-de-Marne Luc Carvounas a indiqué qu'il n'était pas favorable à un désistement des listes socialistes dans ce cas de figure : "Je ne souhaite pas que les camarades présents au 1er tour, dans un scrutin à la proportionnelle, se désistent. Cela voudrait dire que dans l'hémicycle, on laisserait pendant plusieurs années des débats entre des élus du FN et la droite représentée par les amis de Nicolas Sarkozy. Ce n'est pas ma tasse de thé, ce n'est pas mon ambition. Nous avons d'abord le besoin et la détermination de faire cette campagne pour que même en PACA, nous fassions la démonstration qu'il y a une gauche qui existe."
Régionales : L. Carvounas ne veut pas de désistement entre les 2 tours
Par Jérémy Jeantet
Invité de Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, le sénateur PS Luc Carvounas a affirmé "ne pas souhaiter" de désistement des listes socialistes entre les deux tours aux prochaines régionales dans les régions où le Front National pourrait l'emporter.