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Richard Ferrand : "Il est temps qu'on revienne aux débats de fond"

Par Jérémy Jeantet

Le député PS du Finistère et secrétaire général du mouvement En Marche !, soutien d'Emmanuel Macron, estime que "les Français jugeront les faits pour lesquels François Fillon s'est excusé" et appelle surtout à "revenir à un débat de fond" en évitant "les rumeurs et les boules puantes".

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Invité de l'émission Territoires d'Infos, sur Sud Radio et Public Sénat, Richard Ferrand est revenu sur l'affaire Fillon et les excuses présentées lundi par le candidat Les Républicains à l'élection présidentielle."Les Français jugeront les faits pour lesquels François Fillon s’excuse et les juges diront le droit", a expliqué le député PS du Finistère et secrétaire général du mouvement En Marche !, qui note tout de même un paradoxe chez le vainqueur de la primaire de la droite : "Quand on est candidat à la présidence, on doit normalement se préparer à être garant de l’indépendance de la magistrature. Commencer à lui taper dessus parce qu’elle mène une enquête, il y a là un paradoxe. Ensuite, on cogne sur les médias. Les médias n’ont pas inventé les faits puisque lui-même s’est excusé. Il ne faut jamais s’adonner à la théorie du complot quand on est en difficulté parce que ça ne renforce pas votre crédibilité."Pour lui, cette affaire, comme la rumeur qui court sur une éventuelle relation d'Emmanuel Macron avec Matthieu Gallet, "ne profitent pas à la démocratie" : "Il est temps qu’on revienne au fond et qu’on considère qu’une campagne présidentielle est un grand moment démocratique au cours duquel les candidats doivent présenter leur cap pour le pays. Si on s’enlise dans les rumeurs, les boules puantes, on va dégrader le débat."

"L'investiture la plus sacrée n'est pas celle de Solférino"

Sur le fond, Richard Ferrand a balayé les critiques de Jean-Christophe Cambadélis sur l'absence de propositions d'Emmanuel Macron : "Qu’il regarde les propositions que nous faisons plutôt que de faire le commentaire de la chronique de la vie politique."Tout comme il a balayé les menaces d'expulsion du Parti socialiste pour les élus qui s'engagent aux côtés de l'ancien ministre de l'Economie : "Dans mon Finistère, c’est 80 % des militants qui m’ont donné leur confiance pour m’investir, alors qu’ils savent très bien quels sont mes choix et quel est mon chemin. Pour moi, l’investiture la plus sacrée n’est pas celle de Solférino."

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