Réélu dimanche à son poste de député du Finistère, Richard Ferrand devrait néanmoins quitter le gouvernement dans les jours voire les heures qui viennent, à la demande du chef de l'État, afin de prendre la présidence du groupe parlementaire de la République en marche à l'Assemblée.
Si l'entourage du président de la République affirme le contraire, difficile de ne pas y voir une sanction en raison de l'épineuse affaire immobilière dans laquelle le futur ex-ministre de la Cohésion des territoires est impliqué. Un dossier qui empoisonne le début du mandat d'Emmanuel Macron et qui a fait l'objet de l'ouverture d'une enquête préliminaire à l'initiative du parquet de Brest.
Invité ce mardi de nos confrères de RTL, l'intéressé est par ailleurs revenu sur sa situation assurant qu'il ne se déroberait pas à la justice. "Il n'est pas question d'immunité, si le procureur souhaite m'entendre, il m'entendra, cela va de soi", a-t-il ainsi affirmé, ajoutant qu'il n'y avait "pas de procédure judiciaire", à proprement parlé mais qu'il y avait "eu un tintamarre médiatique (ayant) conduit un procureur à vérifier". Et l'intéressé d'appeler à "laisser la justice travailler".