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Salles de shoot : “des zones de non-droit organisées” pour Accoyer

Par Steven Belfils

Le principe des salles de shoot ne passe pas pour l’ancien président de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer. Il évoque une “disposition idéologique” et “un signal incompréhensible”.

trafic de drogue
À Montpellier, le trafic de drogue prend de l'ampleur au quotidien.

À l'issue de quatre heures de débats plus ou moins tendus mardi, l'Assemblée nationale a adopté le principe de l'expérimentation des salles de shoot, officiellement baptisées “salles de consommation de drogue à moindre risque”. Le député UMP de Haute-Savoie Bernard Accoyer y voit "un changement radical de la politique contre les drogues et l'intoxication par les drogues".

“Se shooter sous le contrôle de l’État”

"Il y a une politique qui est conduite depuis longtemps qui a donné des résultats très positifs en ce qui concerne les drogues dures injectées. On a vu baisser les contaminations par le virus HIV, on a vu baisser de manière très importante les décès par overdose. Cette politique marche donc. Mais, dans le même temps, elle a échoué sur la consommation de cannabis, qui est une drogue potentiellement au fil du temps aussi dangereuse que les autres. Là, il y a un échec", détaille l'ancien président de l'Assemblée nationale, qui s'interroge : "Quel signal donne-t-on aux jeunes, en inversant notre politique et en leur disant : Venez, vous allez pouvoir vous shooter sous le contrôle de l’État ?""C’est un signal incompréhensible. Ce sont des zones de non-droit organisées puisque la drogue consommée sera issue du trafic", juge l'élu haut-savoyard, qui évoque une disposition "idéologique".

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