Nicolas Sarkozy poursuit ses réunions publiques. Le candidat à la présidence de l'UMP a évoqué mercredi soir en Indre-et-Loire, devant 2 500 personnes, ses propositions pour la France. S’exprimant devant Nathalie Kosciusko-Morizet, députée de l'Essonne et porte-parole de sa campagne en 2012, ainsi que Phillippe Briand, député du département et ancien trésorier de cette même campagne, il a avancé l'idée d'organiser après la prochaine élection présidentielle trois référendums. Un sur la fusion des conseils généraux et régionaux, un autre sur la diminution du nombre de parlementaires et enfin un vote sur une activité obligatoire en échange de prestations sociales.
Pas un mot sur les affaires
L’ancien président n’a en revanche pas dit un mot sur les 8 affaires judiciaires qui pèsent sur lui, pas un mot non plus sur le départ de Jérôme Lavrilleux de l’UMP, annoncé dans la journée. L’ancien bras droit de Jean-François Copé, mis en cause dans l’affaire Bygmalion et touché par une procédure d’expulsion, a pris les devants mercredi : il a annoncé lui-même son départ de l’UMP.