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Sébastien Chenu (RN) : "Après le grand débat, la grande poubelle ?"

Par La Rédaction

Sébastien Chenu, député du Nord et porte-parole du Rassemblement national, était l'invité de Sud Radio mardi 29 janvier 2019. "Le petit-déjeuner politique" est à retrouver du lundi au vendredi à 7h40.

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Sébastien Chenu, député du Nord et porte-parole du Rassemblement national, était l’invité politique de Patrick Roger mardi 29 janvier 2019 sur Sud Radio.

Alors que le RN est toujours donné au coude à coude dans les sondages, face à LREM, pour les élections européennes, Sébastien Chenu était interrogé sur la pertinence d'une loi anti-casseurs, qui sera présentée aujourd'hui à l'Assemblée.

Il a l'impression "de revenir dans les années Sarkozy avec des lois de circonstance. Maintenant, je veux bien la voter si c’est une loi anti-casseurs, pas anti-'gilets jaunes'. Si c’est du pipeau, non. On va voir les articles, mais j'ai eu le sentiment qu’elle a été beaucoup détricotée en commission.

Se faire éborgner, perdre une main, c’est une mutilation. Mais les violences sont dans les deux sens et le président de la République est responsable : il laisse les Français se haïr. Cela va faire trois mois qu’on laisse les Français se faire face".

Sébastien Chenu : "J'ai peur qu’après le grand débat, le gouvernement n'ouvre le couvercle de la grande poubelle"

Quand au grand débat, Sébastien Chenu est dubitatif : "J'ai peur qu’après le grand débat, le gouvernement n'ouvre le couvercle de la grande poubelle. Il n'y a pas de garantie sur la sortie de tout cela. L'Assemblée nationale devrait pouvoir débattre d un certain nombre de sujets, mais le problème c’est qu’elle n’est pas représentative, ses décisions sont contestées par une majorité des Français ! Mettons en place la proportionnelle intégrale, élisons une Assemblée nationale représentative et là, on avancera !".

La situation politique actuelle, qui profite dans les sondages au Rassemblement national, permet à Sébastien Chenu de rappeler le climat particulier de l'entre deux-tours de la présidentielle :  "On nous avait dit, si Marine le Pen était élue, que ce serait le chaos. Or Emmanuel Macron a été élu, et c’est bien une situation de chaos que nous vivons ! 

Nous avons un ministre de l'Intérieur qui nous démontre tous les jours l'étendue de sa nullité. Il n'y a pas de stratégie de maintien de l’ordre, les forces de l’ordre sont épuisées. À un moment, on a le sentiment qu’il joue le pourrissement".

Quant à la polémique sur le 80 km/h, Sébastien Chenu rappelle que "depuis le début, nous nous sommes opposés à cette mesure. On a été traité de tous les noms par le Premier ministre. Aujourd’hui, le bilan de la mortalité est en baisse depuis 30 ans de façon continue. Les 80 km/h n'y sont pour rien ! Il y a d’autres leviers pour faire baisser encore la mortalité : la lutte contre l'alcoolisme par exemple".

Les Républicains sont morts, il n'y a qu'eux qui ne le savent pas

Enfin, concernant les Européennes et la liste "gilets jaunes", Sébastien Chenu n'est pas dupe : "Tout le monde a le droit de se présenter aux élections, mais si cette liste est manipulée, alors... Ingrid Levavasseur nous a bien dit qu’elle a le soutien moral de Bernard Tapie ! Je vous rappelle par ailleurs que le soutien de La Provence, c'est illégal : le soutien d’une personne morale est interdit".

Quant à la désignation de François-Xavier Bellamy à la tête de la liste LR, elle laisse le porte-parole du RN de glace.

"Bellamy rassemble autour de lui des gens qui pensent exactement l’inverse de lui. Monsieur Bellamy est le philosophe perché réac de Versailles, je ne suis pas sûr que ce soit ce dont la France a besoin.

En fait, les Républicains sont morts, il n y a qu'eux qui ne le savent pas."

 

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