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Service national universel : Marianne Dubois (LR) se dit "très déçue"

Par Jérémy Jeantet

Marianne Dubois, députée LR du Loiret, secrétaire de la Commission de la défense nationale des forces armées et auteur du rapport parlementaire sur le Service National Universel, était l'invité du Grand Journal de 18h sur Sud Radio.

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Un mois de service national obligatoire à partir de 16 ans, puis jusqu'à trois mois volontaires par la suite. Voilà les contours du Service national universel, promesse de campagne d'Emmanuel Macron, qui devraient être annoncés mercredi à la sortie du conseil des ministres.

Invitée du Grand Journal de 18h sur Sud Radio, Marianne Dubois, députée LR du Loiret, secrétaire de la commission de la défense nationale et des forces armées et auteur du rapport parlementaire sur le Service national universel, s'est dit "très déçue" du dispositif retenu par l'exécutif.

"Selon les premières informations, il s'agirait d'un mois, de 16 à 18 ans, puis, après, de valoriser l'engagement, a-t-elle confirmé.

Dans le rapport sur lequel elle a travaillé, l'idée était beaucoup plus ambitieuse : "Nous avions travaillé sur le fait d'un parcours citoyen renforcé, sur trois étapes. La première, de loin la plus importante, qui commence au collège, avec un engagement civique, moral et de défense renforcé (...) La deuxième étape, à 16 ans, était une semaine d'engagement avec une cérémonie officielle. Et la troisième, plutôt volontaire, de développer des outils incitatifs à l'engagement pour les jeunes adultes, les étudiants... Pour moi, on ne fait pas un bon citoyen en un mois. Notre projet était vraiment sur la durée. On préparait les jeunes plus tôt, c'était un travail en profondeur avec un coût, à notre avis, minimal."

Au final, c'est donc quelque chose de beaucoup plus modeste qui devrait être annoncé par l'exécutif mercredi, même si beaucoup d'aspects restent encore flous : "Pour l'instant, on ne connaît pas les modalités de l'hébergement, les frais de transport, on ne sait pas qui va encadrer vraiment, quel sera le cadre juridique, aussi. De 16 à 18 ans, ce mois est-il pris sur les vacances ou sur la scolarité ? Parce que la seconde, la première ou la terminale sont des classes très importantes, avec des enjeux importants de scolarité. Et le coût de tout ça, bien sûr, qu'on ne connaît pas."

Écoutez l'interview de Marianne Dubois, invitée du Grand Journal de 18h sur Sud Radio au micro de Véronique Jacquier

 

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