Lundi, Angela Merkel et François Hollande ont appelé à l'uniformisation du droit d'asile européen pour tenter de répondre à la crise des migrants qui arrivent sur le continent européen. Une réponse insuffisante pour Nicolas Dupont-Aignan, invité politique de Christophe Bordet sur Sud Radio."Ils répètent comme des canards sans tête les mêmes mots d'ordre qui n'ont jamais marché, a lancé le président de Debout la France. Il y a un problème de diplomatie, de solution politique et de paix en Syrie. Il faut réorienter complètement la politique étrangère française. Il faut vaincre Daesh, ces barbares islamistes. Pour les vaincre, il faut arrêter de combattre Assad. On a vaincu Hitler en s'alliant à Staline, les Américains ont déstabilisé Hussein, on a vu le résultat. Nicolas Sarkozy a déstabilisé Khadafi, on a vu le résultat. A un moment, il faut arrêter les sensibleries et s'appuyer sur les Etats qui existent."
"Si on détruit Assad, tout le Moyen-Orient sera aux mains des barbares islamistes"
Pour l'ancien candidat à l'élection présidentielle, c'est surtout l'absence d'autre solution qui motive cette option : "Si on ne fait rien, Daesh deviendra une puissance tellement forte qu'on sera en guerre pendant 100 ans entre l'Europe et le Moyen-Orient. Il y a urgence à agir en Syrie. Si on détruit Assad, c'est le Liban qui tombe et c'est tout le Moyen-Orient qui sera aux mains des barbares islamistes. Il y a un moment où il faut que nos Gouvernement prennent des décisions."Autre point sur lequel la diplomatie européenne doit évoluer, pour Nicolas Dupont-Aignan, la question de la Turquie : "Il faut arrêter de verser de l'argent à la Turquie qui ne contrôle pas ses côtes et laisse partir près de 20 000 réfugiés par semaine sur les îles grecques. C'est la Turquie qui joue un double-jeu avec Daesh."