Ce n’est sans doute pas la déclaration que les syndicats de la SNCF espéraient, mais ils devront s’en contenter, du moins pour l’instant. Après avoir reçu l’un après l’autre ces derniers, le Premier ministre Édouard Philippe s’est adressé aux journalistes pour un premier bilan de ces échanges. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le gouvernement ne compte pas vraiment plier dans cette affaire.
"Le texte ne changera pas fondamentalement mais il peut encore être finalisé. La porte de la ministre des Transports reste évidemment ouverte et nous sommes prêts à discuter avec les organisations syndicales de certains amendements avant le passage au Sénat", a-t-il notamment déclaré. Pour ce qui est de la reprise de la dette, Édouard Philippe a indiqué que l’État reprendrait une partie "substantielle" de la dette, les modalités quant à elles seront précisées avant l'ouverture des discussions au Sénat.
Le Premier ministre a également annoncé lundi qu'il avait proposé aux syndicats de la SNCF d'"aller plus loin sur l'investissement" pour rénover le réseau ferré national. Il recevra de nouveau les syndicats le 24 ou le 25 mai.