Selon Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop, l'enseignement principal : les français sont très très attachés à leurs maires:
"Ils sont 63% à être satisfaits du travail accompli sur l'ensemble de leur ville, 64% à être satisfaits de leur maire qui reste l'élu de la proximité, de l'efficacité. Le repère dans un contexte national qui reste troublé. Celui qui a la capacité, par son action, à transformer, changer le quotidien. C'est très intéressant, ça annonce en filigrane une stabilité du rapport de force municipal dans la perspective de mars 2020. Et puis on a des sympathisants En Marche très favorables aux maires sortants, ce qui augure plutôt des lendemains qui déchantent pour la République en marche, dans la perspective des élections municipales". - Frédéric Dabi, joint par Cyprien Pézeril
Sécurité, impôts locaux, environnement, santé, propreté
Parmi les facteurs qui seront déterminants lors du vote pour tel ou tel candidat : les questions régaliennes, selon le responsable de l'Ifop:
"On sait que le fait d'aller voter repose sur une alchimie entre la personnalité du candidat, les projets, les bilans des maires sortants. Mais il y a des enjeux saillants: la sécurité des biens et des personnes, jugée comme un enjeu déterminant à 66%. Le niveau des impôts locaux et la gestion des finances de la ville, la question du pouvoir d'achat. Et puis se nichent des enjeux environnementaux; La santé (notamment dans les grandes villes ou villes moyennes où il y a des difficultés à accéder aux soins dans un contexte de crise des urgences; La propreté - un enjeu devenu politisé - s'invite également comme enjeu majeur." - Frédéric Dabi