L'union sacrée derrière le président de la République, observée suite aux attentats du 13 novembre, est déjà terminée. D'après le dernier tableau de bord Ifop-Fiducial pour Sud Radio et Paris Match, François Hollande la cote de popularité de François Hollande chute de 14 points en janvier pour atteindre 36 %.Le mois dernier, le chef de l'Etat avait gagné 22 points pour atteindre 50 % d'opinions favorables, ce qui constituait un record depuis juillet 2012.La parenthèse n'aura donc pas duré. Omniprésent depuis les événements tragiques de novembre, François Hollande n'aura, notamment, pas réussi à convaincre par les annonces faites lors de ses vœux du 31 décembre.
Le président de la République peine toujours à convaincre parmi les autres formations de gauche. Seuls 32 % des sympathisants du Parti de gauche approuvent son action à la tête de l'Etat. Un pourcentage qui est même plus important parmi les sympathisants du MoDem (37 %).C'est encore sur la scène extérieure que François Hollande parvient à rassembler. 62 % des personnes interrogées, chiffre stable, estiment qu'il défend bien les intérêts de la France à l'étranger. Ils ne sont en revanche que 26 % à considérer qu'il mène une bonne politique économique et 24 % à souhaiter sa réélection en 2017.
Manuel Valls reste stable
Le Premier ministre n'avait pas subi une telle hausse au mois de décembre et, par conséquent, ne subit pas non plus de forte baisse en ce mois de janvier. La cote d'approbation de l'action de Manuel Valls à Matignon reste relativement stable, ne baissant que de 2 points pour atteindre 48 %.Le Premier ministre reste doté d'un crédit largement supérieur à celui du président de la République. Avec 60 % d'opinions favorables parmi les formations de gauche, mais aussi 54 % parmi les sympathisants du MoDem, Manuel Valls a l'avantage de rassembler encore plus large. 51 % des sympathisants UDI approuvent son action, tout comme 47 % des sympathisants Les Républicains.
56 % des personnes interrogées trouvent que Manuel Valls devrait jouer un rôle important à l'avenir, 53 % pensent qu'il dirige bien l'action de son Gouvernement. Ils ne sont toutefois que 33 % à le penser capable de sortir le pays de la crise.
Les Républicains pas plus convaincants que le Front national
Face à ces chiffres peu avantageux pour le président de la République, l'opposition ne parvient pas à se poser en alternative crédible. Cette tendance dure depuis de nombreux mois, les Français interrogés ne pensent pas que les partis d'opposition, tant Les Républicains que le Front national, feraient mieux que l'équipe actuellement au pouvoir.19 % des personnes interrogées pensent que Les Républicains s'en sortiraient mieux s'ils étaient aux manettes. 26 % pensent qu'ils feraient moins bien et 55 % estiment qu'il n'y aurait pas de différence. La tendance est stable, dans la lignée des deux mois précédents.Du côté du Front national, 14 % seulement des sondés pensent que le parti de Marine Le Pen serait plus efficace. 51 %, en revanche, pense que le Front national ferait pire, et 35 % que cela ne changerait rien. La crédibilité du parti d'extrême-droite a baissé de 5 points entre décembre et janvier.
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