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Stanislas Guerini : "Il ne faut surtout pas que l'impopularité de Macron nous arrête"

Par La Rédaction

Stanislas Guerini (député de la 3ᵉ circonscription de Paris et porte-parole du groupe LREM) était ce lundi l'invité politique de Patrick Roger dans le Grand matin Sud Radio. 

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Invité ce lundi de Patrick Roger, Stanislas Guerini (député de la 3ᵉ circonscription de Paris et porte-parole du groupe LREM) a évoqué le séminaire de rentrée auquel il participe avec ses collègues députés de la République en marche.

Ce soutien de la première heure, qui s'était très engagé très tôt avec le candidat Macron, parle de la nécessité de ce type de réunion afin de forger l'unité au sein d'une majorité qui, ces derniers temps, ne semblait n'en avoir que le nom. "On a la chance d'avoir un groupe important, il faut que l'on crée cet esprit de groupe et que l'on travaille aussi pour revisiter un peu la fonction de député", affirme-t-il, ajoutant qu'il y a "de nouveaux liens à créer avec les territoires et les citoyens". Interrogé sur l'objectif réel du séminaire, que certains attribuent à une volonté de resserrer les rangs après les trop nombreux couacs de l'été, notre invité rejette cette idée en rappelant qu'il "en entend un peu plus parler (de ce couacs) sur les plateaux télé que quand (il) discute avec les citoyens". Loin de ces considérations, il veut se concentrer sur le projet du gouvernement et considère que les siens doivent avoir "le souci d'expliquer la cohérence" de ce dernier.

Quant à la chute de la cote de popularité d'Emmanuel Macron, le député considère qu'il ne doit pas s'agir d'un obstacle qui pourrait faire reculer son camp. "Il ne faut surtout pas que ça nous arrête (...) la pire des réactions serait de se sentir interdit et bloqué. Il faut au contraire continuer à avancer, mieux expliquer et redonner la cohérence pour montrer que notre politique est équilibrée et qu'elle va être au service de ceux qui travaillent et ceux qui sont le plus en difficulté". Quid des polémiques suscitées par les expressions employées par le président et qui ont pu être perçues comme des insultes par les Français ? Là encore, Stanislas Guerini préfère y voir l'une des principales qualités du chef de l'État : "Je trouve plutôt simple d'être derrière un président de la République qui ne recule pas, qui a vraiment le courage d'entamer la transformation du pays" et "qui a son franc-parler".

>> L'intégralité de la chronique est disponible en podcast

 

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