Christophe Castaner a été hué à l’Assemblée Nationale, suite aux pillages et incendies sur les Champs-Elysées. "Il faut assumer ses responsabilités, estime Stéphane Travert. Il a la confiance du gouvernement, du Président, des parlementaires."
Avancer ensemble
"C’est difficile de gouverner, juge l’ancien ministre, qui quadrille le territoire pour le compte du président de la République. Il faut faire des choix, assumer ce que nous mettons en place." Depuis qu’il n’est plus ministre, il travaille beaucoup sur le terrain. A-t-il rencontré des Gilets Jaunes ? "J’en ai rencontré, je n’ai pas vu de casseurs, juste des gens souffrant d’un manque de pouvoir d’achat. Je pense que l’on peut avancer ensemble, trouver des solutions collectivement. Mais je condamnerai toujours celles et ceux qui se rendent complices d’actes comme nous avons pu en voir à Paris."
Des réponses claires en avril
Quel sentiment ressent-il à travers l’Hexagone ? "J’ai le sentiment qu'il y a un besoin d’ordre, de calme. Quatre mois, cela fait long, et le week-end dernier, on a atteint l’innommable. Dans le Grand débat, il y avait une envie de parler, de participer à créer une nouvelle forme de société."
Que va-t-il en sortir de concret ? "On ne gagne pas du temps, il y aura des réponses claires. Nous avons besoin d’analyser ces contributions. Nous avons écouté les gens avancer des propositions. Maintenant, il faut regarder celles qui ressortent le plus. Ensuite, le gouvernement, à partir d’avril, proposera un certain nombre de mesures à court, moyen et long terme."
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