Invité politique de Christophe Bordet sur Sud Radio, le député Les Républicains de la Drôme et candidat à la primaire Hervé Mariton est revenu sur la polémique suite aux propos de Nadine Morano sur "la France de race blanche".S'il reconnaît que l'eurodéputée a fait une erreur et qu'elle aurait dû s'excuser, il ne va pas aussi loin que certains membres du Parti de gauche, qui ont relancé le débat sur la suppression du mot "race" de la législation. En 2013, un texte en ce sens a été adopté par l'Assemblée Nationale, mais il n'est jamais passé sur les bancs du Sénat.Une initiative à laquelle Hervé Mariton n'est pas favorable : "Je ne suis pas favorable à la police des mots. Je trouve que ce serait totalement stupide. La France n'est pas un pays qui se définit par sa race. Ensuite, en tant qu'homme politique, je n'ai aucune légitimité pour me prononcer sur un débat d'ethnologue. Et en tant qu'homme politique libéral, je n'ai aucune vocation à faire la police des mots."
"La France a besoin qu'on fasse du neuf"
Au lieu de supprimer le mot "race" des textes, Hervé Mariton préfère formuler ses propositions, celles qu'il entend porter lors de la primaire de la droite et du centre l'an prochain, à laquelle il est candidat déclaré. "La France a besoin qu'on fasse du neuf, qu'on soit vigoureux dans nos propositions mais aussi qu'on soit précis, opérationnels et sérieux", a indiqué le député Les Républicains de la Drôme, rappelant notamment son projet d'instaurer le droit du sang.