"Stop à la violence, à tous ces samedis de casse, de peur"
Sylvain Maillard s'est rendu au défilé des Foulards Rouges ce week-end, environ 10.000 manifestants à Paris. "J'y suis allé en tant que citoyen, avec des amis. Pour dire stop à tous ces samedis de casse, de peur. On en a assez, tous les samedis, de devoir regarder les informations pour savoir où on peut aller. Nous sommes dans une phase de débat, nous demandons l'apaisement. Ce grand débat va nous permettre d'apaiser la société et de passer à autre chose. Quand on manifeste, c'est pour être entendu par le pouvoir. Ils l'ont été".
Chantal Jouanno se lâche? "Je trouve ça détestable"
La présidente de la Commission nationale du débat public, Chantal Jouanno, s'en est prise au grand débat national organisé par le gouvernement. Ne mâchant pas ses mots, elle parle de coup de communication, fustigeant le choix de le baliser à quatre grands thèmes. Attitude détestable, s'exclame Sylvain Maillard. "Je trouve ça assez détestable de faire la tournée des grands médias, elle est la présidente d'une grande institution. Cette institution a décidé de se désengager. C'est eux qui ont voulu se désengager, c'est pas nous qui l'avons décidé".
Blessure de Jérôme Rodrigues. "Je regrette que les forces de l'ordre soient obligées d'utiliser des armes à cause des violences"
Interrogé sur le Gilet Jaune Jérôme Rodrigues, violemment blessé à un oeil, le député de Paris renvoie les manifestants à la violence qui émaille leurs propres rangs, y voyant la cause d'une fébrilité des forces de l'ordre. "Tout le monde a vu les vidéos, on ne voit pas très bien ce qui s'est passé. L'enquête dira ce qu'il s'est effectivement passé. Moi je regrette que, parce que ces manifestations sont violentes, les policiers soient obligés d'utiliser ces armes. C'est inadmissible, samedi après samedi, que cette violence devienne la norme. Ces manifestations sont violentes tout le temps. Les policiers, ce sont des pères et des mères de famille, ça fait des semaines et des semaines qu'ils sont harcelés".
"L'opportunisme" de Marine Le Pen
Marine Le Pen, qui parle de "mutilation" des opposants politiques? "Moi, j'ai connu Marine Le Pen, qui a été par le passé du côté des policiers, qui comprenait leur souffrance. C'est de l'opportunisme, il y a des élections dans quelques mois, elle fait la chasse aux voix."
Adapter les 80 km/h
Le député LREM se redit également attaché aux 80 km/h, alors que le gouvernement semble sur le point de les assouplir. "13 mètres de freinage en plus, c'est énorme. Combien de vies sauvées? Il faut réfléchir à une adaptation par département. Un intelligence au plus près des territoires : c'est probablement ce qui sera choisi !"