Un sondage exclusif Ifop-Fiducial pour Sud Radio et Lyon Capitale, sur les intentions de vote au premier tour de la présidentielle de 2017, crédite Nicolas Sarkozy d'un score bien inférieur à celui que réaliserait Alain Juppé, si c'est le maire de Bordeaux qui représente la droite et le centre."On est en novembre 2015, a tempéré Thierry Solère, invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat. Il y a des régionales dans un mois, les présidentielles, ce n'est pas pour tout de suite, même si ça approche. Mais tout le monde comprend qu'à droite et au centre, il faudra être rassemblé. D'où la primaire de la droite et du centre. Ce n'est toutefois pas l'alpha et l'omega, les Français attendent qu'on apporte les vraies solutions.""Je suis persuadé qu'au moment de la primaire, celui ou celle qui aura la capacité de rassembler sera le vainqueur et que derrière, c'est lui qui remportera l'élection présidentielle", a poursuivi Thierry Solère, qui donne crédit à Nicolas Sarkozy, "depuis un an maintenant d'avoir remis la famille politique en marche".
"Apporter des réponses radicales, pas d'extrême-droite"
D'autant que l'arrivée de l'ancien président de la République à la tête de l'UMP, devenue par la suite Les Républicains, a mis fin à une longue période de troubles : "J'ai été élu député en 2012 et j'ai vécu une pétaudière pendant les deux premières années. Tout le monde se détestait, personne ne se parlait. On a donné un visage de l'opposition qui n'était pas à la hauteur de ce que les Français attendaient. Aujourd'hui, on est rassemblés dans toutes les régions."Au final, Nicolas Sarkozy ou Alain Juppé, ou un autre, l'important, pour Thierry Solère, est "d'arriver à se rassembler et derrière, apporter des réponses radicales, pas d'extrême-droite, pour que les choses s'améliorent."