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Une loi pour transformer le métier d'infirmier

L’Assemblée nationale vient de voter à l’unanimité un texte qui devrait transformer les règles du métier d'infirmier.

infirmier
La profession d'infirmier à l'aube d'une métamorphose. (AFP)

Pas moins de 640.000 infirmiers et infirmières exercent en France. Un métier d'infirmier qui est en train d’évoluer. L’Assemblée nationale vient de voter en première lecture, à l’unanimité, un texte qui devrait en transformer les règles.

Des consultations pour le métier d'infirmier

Premier changement majeur : la possibilité d’effectuer des consultations. "Elles sont complémentaires du diagnostic médical, sur des problématiques infirmières, précise John Pinte, président du Snill (Syndicat des infirmières et infirmiers libéraux). Les contours ne sont pas encore complètement arrêtés. Dans le cadre de la prise en charge d’un patient dépendant, d’un patient présentant des plaies, nous avons cette compétence. Cela pourrait passer par une consultation infirmière."

Ces nouvelles compétences devraient permettre d’ouvrir des négociations sur les rémunérations après l’adoption du texte. Ce texte ouvre aussi le droit à la prescription. "Il est important dans certaines prises en charge. Ce que l’on voudrait surtout, c’est de pouvoir prescrire des examens complémentaires. Pour certaines pathologies chroniques, nous savons qu’ils sont à faire à certains moments."

Une adoption d'ici l'été

"Je n’ai pas peur des médecins, mais cette loi n’est que le premier volet de la réforme, précise John Pinte, président du Snill. Après, il devra y avoir un décret et un arrêté qui seront beaucoup plus précis. Ce texte est en procédure accélérée, il ne repassera pas à l’Assemblée, on peut espérer une adoption d’ici l’été. On attendait cette évolution depuis des années. Nous sommes satisfaits de voir cette réforme avancer."

Quid du diagnostic infirmier ? "Il ne porte pas sur la pathologie, mais ses conséquences. Si un patient est alité, je vais avoir des diagnostics liés au risque de l’allongement prolongé, pas sur la raison médicale pour laquelle il l’est. Les choses se feront en coopération avec les instances en mesure de dire ce que les infirmiers peuvent prescrire ou non."

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