Invitée de Territoires d'infos sur Sud Radio et Public Sénat, Valérie Pécresse, députée Les Républicains des Yvelines et tête de liste LR-UDI-MoDem aux régionales en Ile-de-France, a été interrogée par Christophe Bordet sur la situation de son mari, dirigeant d'Alstom, société qui fournit les RER.À la question de savoir si elle ne craignait pas d'être accusée de "confusion des genres", Valérie Pécresse a apporté ses précisions, sans cacher son agacement : "Ce que vous venez de dire est à la limite de la diffamation. Le matériel roulant commandé par le syndicat des transports d'Ile-de-France fait l'objet d'un appel d'offres. Je n'ai jamais participé à aucun appel d'offres sur le matériel roulant. Il se trouve que mon mari ne s'occupe pas du tout de transports mais d'énergies renouvelables.""Il y a quatre entreprises aujourd'hui en Europe qui font du matériel roulant, a ajouté l'ancienne ministre. Bombardier, qui fournit aujourd'hui les Franciliens, Alstom, qui fournit aujourd'hui les RER – mais ça peut changer demain –, Siemens et CAF. En disant que je veux changer le matériel roulant, j'ouvre évidemment ces appels d'offres à tous les concurrents européens.”Valérie Pécresse a ensuite précisé que, suite au rachat d'Alstom par General Electric, son mari travaillera désormais pour la société américaine : "J'ajoute une chose : mon mari a fait partie des salariés d'Alstom qui vont être transférés chez General Electric. C'est-à-dire qu'à partir de novembre mon mari ne travaillera plus chez Alstom. La question aurait été légitime si mon mari avait encore été salarié d'Alstom en janvier prochain."
V. Pécresse : “Dès novembre, mon mari ne travaillera plus chez Alstom”
Par Jérémy Jeantet
La tête de liste Les Républicains-UDI-MoDem aux régionales en Ile-de-France assure qu’il n’y aura aucun risque de confusion des genres si elle accède à la présidence de la région, précisant que son mari, qui travaille jusqu’à maintenant pour Alstom, fournisseur des RER, sera transféré chez General Electric le mois prochain.