Selon l'Insee, le taux de natalité a baissé en France. Il s'élève désormais à 1,8 enfants par femme, si l'on en croit les dernières études datant de 2017. Un chiffre qui s'explique en partie par la baisse de la fécondité chez les femmes âgées de 25 à 34 ans, en raison notamment de leur présence sur le marché du travail. Pour Valérie Boyer, ceci est également la conséquence directe d'une politique familiale déficiente.
"Les Françaises ne doivent pas avoir à choisir entre travailler et avoir des enfants"
Invitée ce mardi de Véronique Jacquier dans le Grand journal de 18h, la députée LR des Bouches-du-Rhône cible en particulier le quinquennat précédent. "La politique familiale de François Hollande était construite contre les familles, notamment contre les femmes qui travaillent", explique-t-elle ainsi, précisant que ces familles, dans lesquelles les femmes travaillent, "ont perdu à peu près 700 euros avec le complément de libre choix d'activité qui a été modifié". "Il y a aussi le quotient familial qui a baissé pour être à 1 500 euros, la Paje (prestation d'accueil du jeune enfant ndlr) qui a été divisée par 2 pour les classes moyennes et les allocations familiales qui sont devenues des allocations sous conditions de ressources", poursuit-elle. "Aujourd'hui, Macron aggrave les choses en faisant en sorte que la Paje baisse de 15% (...) c'est une perte pour les familles", insiste-t-elle encore.
Selon elle, plusieurs mesures pourraient encourager la relance de la natalité. Ainsi, elle préconise de "relever le quotient familial à 3 000 euros comme le proposait François Fillon", mais aussi et surtout de "faire en sorte que les femmes qui travaillent soient aidées". Déplorant "le matraquage des classes moyennes", Mme Boyer réclame en effet des mesures en ce sens car, à ses yeux, "les Françaises ne doivent pas avoir à choisir entre travailler et avoir des enfants".
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