Valérie Pécresse veut "sortir de la crispation". Après plusieurs mois d'opposition au projet de la maire de Paris, Anne Hidalgo, de piétonniser les berges de la Seine, rive droite, le conseil régional d'Ile-de-France change de méthode.
C'est une démarche de "main tendue" qu'entend mettre en place Valérie Pécresse, "une contribution extraordinairement constructive". Lorsque la maire de Paris met en route la piétonnisation des berges de Seine, rive droite, Valérie Pécresse dénonce immédiatement "la rapidité et la brutalité" de la mesure. "On ne remet pas en cause la légitimité de la piétonnisation", explique-t-elle aujourd'hui, appelant à "prolonger de trois mois la mesure d'expérimentation" pour "avoir une vraie vision de l'impact sur la pollution de l'air".
Souhaitant se placer dans une démarche "constructive", Valérie Pécresse a également proposé deux scénarios alternatifs à la piétonnisation, ainsi que 12 mesures compensatoires, évaluées à 50 millions d'euros. Ces scénarios prévoient soit une voie à 30km/h sur le quai bas, soit deux voies à 30 km/h sur le quai haut.
Quant aux mesures compensatoires, elles concernent des bus électriques sur les quais hauts, la création de parkings relais dans Paris, des navettes fluviales, mais également des "carrefours intelligents" censés fluidifier le trafic.