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Vel d’Hiv : les propos de Marine Le Pen suscitent de nombreuses critiques

Par Benjamin Rieth avec AFP

Les propos de Marine Le Pen ont engendrés de nombreuses critiques, lundi. La veille, la candidate FN, a jugé que "la France n'est pas responsable du Vel d'Hiv".

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À deux semaines du premier tour, Marine Le Pen fait polémique après des propos sur la rafle du Vel d’Hiv. Dimanche soir, elle a répondu à une question sur cette rafle et la décision du président Jacques Chirac de reconnaître en juillet 1995 la responsabilité de la France en déclarant que la France n’était "pas responsable"

Sur Twitter, Emmanuel Macron a estimé que Marine Le Pen a "fait une faute politique et historique lourde". "C’est le vrai visage de l'extrême-droite française, que je combats", a ajouté le candidat du mouvement En Marche !. 

Israël réagi après la déclaration de Marine Le Pen

Des propos également condamnés par François Fillon. "La vérité, c'est que le Vel d'Hiv a été un crime commis par l'État français", a affirmé le candidat de la droite. "Le FN est mal placé pour en parler, lui qui compte dans ses rangs des nostalgiques de Vichy", a écrit François Fillon sur Twitter.

"Si on doutait que Marine Le Pen est d'extrême droite, on ne peut plus en douter", a réagi de son côté le candidat socialiste Benoît Hamon. Un discours proche de celui tenu par le Grand Rabbin de France Haïm Korsia : "À celles et ceux qui pensaient que le FN avait changé - la sortie sur le Vel d'Hiv d'hier devrait achever de vous convaincre définitivement".

Autre candidat à l’élection présidentielle à avoir réagi, Nicolas Dupont-Aignan a tenu à distinguer "la France qui a sali la France, celle de Vichy, et la France qui a sauvé l'honneur, face à la collaboration".

Enfin, Israël a aussi critiqué les propos de la candidate du Front national. Une déclaration "contraire à la vérité historique", a condamné un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères.

En retour, Mme Le Pen, qui s'était déjà expliquée la veille par un communiqué, initiative rare, s'est dite lundi "indignée par cette opération d'instrumentalisation politique". Elle s'estime "du côté des gaullistes historiques", de "François Mitterrand ou de nos jours Henri Guaino, Jean-Pierre Chevènement, ou Nicolas Dupont-Aignan", face à Jacques Chirac, suivi par Nicolas Sarkozy et François Hollande, et qui a eu "tort" selon elle de changer la position officielle sur la responsabilité de l'Etat français.

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