À l’occasion de l’inauguration du musée de l'Immigration à Paris ce lundi, Christophe Bordet a interrogé Gilbert Collard sur le droit de vote des étrangers aux élections locales, promesse de campagne de François Hollande qui pourrait être confirmée aujourd'hui."Si on veut installer le vote des étrangers, qu’on pose quand même, parce qu’il y a en assez d’être perpétuellement cocu, un principe de réciprocité, a répondu Gilbert Collard. Si vous voulez, vous, Chinois, Tunisiens, Japonais, Marocains, Algériens, voter en France, autorisez-nous à voter chez vous aussi aux élections municipales. On vend nos aéroports, on vend un peu tout, on pourrait aussi ne pas vendre notre suffrage. La France, elle appartient aux Français, d’où qu’ils viennent, mais à partir du moment où ils décident d’être français. Le fait de payer l’impôt ne suffit pas, parce que ça ne s’achète pas, le droit de vote. Ce n’est pas un produit qu’on achète dans un supermarché, dans une boutique. Pour voter, il faut avoir la nationalité française, et on peut la demander. Je ne vois pas pourquoi quelqu’un qui ne consentirait même pas à demander la nationalité pourrait voter, alors même que, dans son pays, la réciprocité n’existe pas."
Vote des étrangers : “assez d’être cocus” pour Collard
Par La Rédaction
Gilbert Collard, député du Gard et secrétaire général du Rassemblement Bleu Marine, était l’invité politique de Sud Radio, ce lundi 15 décembre.
