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À Carmaux, bastion socialiste, Jean-Luc Mélenchon est arrivé en tête du 1er tour

Par Jérémy Jeantet

Prenez la parole sur Sud Radio. Nos reporters sillonnent la France pour parler des sujets qui vous intéressent. Ce jeudi Christine Bouillot est à Carmaux, dans le Tarn.

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Ancienne cité minière, Carmaux, dans le Tarn, ville dont Jean Jaurès a été le député, reste l'emblème du socialisme.

Dimanche, lors du 1er tour de l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon est arrivé en tête avec 25 % des suffrages, devant Marine Le Pen, 22 % et Emmanuel Macron, 20 %. Benoît Hamon, le candidat du PS, n'a récolté que 10 % des voix. Le socialisme est-il définitivement mot à Carmaux ?

C'est LE sujet de conversation dans la ville. Place Jean-Jaurès, devant la célèbre statue, les gens se disent surpris par la première place de Jean-Luc Mélenchon et la 2e place de Marine Le Pen.

À Carmaux, le Front national s'est installé au fil des élections ces dernières années, mais il ne s'attendait pas à être dépassé par sa gauche. Pour Christian Legris, trésorier FN du Tarn et conseiller municipal, c'est la faut d'Emmanuel Macron.

Car le candidat d'En Marche ! n'arrive qu'à 152 voix derrière Marine Le Pen lors de ce premier tour à Carmaux. Tout l'enjeu maintenant, pour les militants de l'ancien ministre de l'Économie, c'est d'aller convaincre les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, heureux de leur score mais triste de devoir choisir le 7 mai prochain.

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