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À Fréjus, "les caméras de surveillance semblent déranger les dealers"

À Fréjus, des individus attaquent une voiture de police, dans un quartier marqué par les trafics de drogue. Yohan Sebrier, délégué départemental du syndicat de police Alliance pour le Var, était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 2 mars. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

"Un Observatoire de la réponse pénale"

À Fréjus, après plusieurs nuits chaudes, la situation s’est calmée. "Hier soir, il y a eu très peu d’événements à déplorer, seulement un incendie de container à poubelles, explique Yohan Sebrier, délégué départemental du syndicat de police Alliance pour le Var. Il n’y a pas eu de problèmes particuliers avec mes collègues hier soir." Que s’est-il passé ? "Il y a eu trois soir dans la semaine, mercredi, vendredi et dimanche, où les jeunes du quartier de La Gabelle, à Fréjus, s’en sont pris aux caméras de surveillance de la ville."

"Dimanche soir, lors de l’intervention des effectifs de la Police Nationale et de Police Municipale, ils ont été pris à partie par ces jeunes : tirs de mortiers, jets de projectiles. Des caméras de vidéosurveillance ont été implantées dans ce quartier depuis plusieurs mois par la municipalité de Fréjus. Ces caméras semblent déranger." Pour autant, les jeunes interpellés ne sortent-ils pas vite malgré les poursuites ? "C’est pour cela que nous avons demandé un Observatoire de la réponse pénale. Nous demandons la peine encourue, la peine prononcée et la peine réellement exécutée."

"Tous les jours, des collègues sont pris à partie"

"Des renforts sont arrivés de Toulon sur le secteur pour la nuit d’hier, avec une meilleure distribution des effectifs locaux sur les créneaux horaires. Cela a permis de calmer un petit peu la situation", estime Yohan Sebrier. Est-ce parce que la police s’attaque aux points de deal et que le ministre de l’Intérieur était dans la région que les trafiquants répliquent ? "Je ne sais pas si c’est lié, Tous les jours, des collègues sont pris à partie dans les quartiers et les caméras de surveillance dérangent."

"Dans le Var, nous avons plusieurs quartiers sensibles, du côté de Toulon et de La Seyne, avec les mêmes problèmes que ceux rencontrés sur Fréjus." Est-ce plus en plus difficile de se rendre dans ces quartiers, comme c’est le cas à Marseille ? "Dans ces quartiers, le travail est toujours effectué. Peu de gens y travaillent sur la délinquance, à démanteler les trafics de stupéfiants, à secourir les personnes" Y a-t-il des armes dans les quartiers ? "Il y en a mais nous ne sommes pas encore arrivés à ce stade où les collègues se font tirer dessus. Un trafiquant d’armes a récemment été interpellé dans une cité de Toulon."

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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