Première journée d’une grève des transports qui devrait s’étendre de manière plus ou moins continue jusqu’à la fin du mois de juin, ce jeudi 22 mars est synonyme de galère pour bon nombre de Français. À Toulouse, les usagers se sont massivement tournés vers les bus et autocars pour effectuer leurs trajets, la SNCF ayant par ailleurs affrété des bus de substitution en Occitanie pour assurer les liaisons régionales.
Arrivant directement de Paris, Cécile a passé toute la nuit dans l’un de ces bus. "On se rabat sur le bus, on découvre de nouvelles façons de voyager, on retourne à l’époque du collège et des voyages en bus !", déclare-t-elle au micro de Sud Radio. Fatima, elle, devrait prendre un vol pour Paris mais a eu peur de voir son avion cloué au sol. "J’aurais préféré éviter les neuf heures de trajet, forcément… Une heure de vol, c’est beaucoup plus pratique et moins fatigant que neuf heures de bus !", regrette-t-elle avant, toutefois, de comprendre le mouvement de grève de la fonction publique : "Oui, c’est légitime".
Une compréhension que ne partage pas du tout Anne, excédée par ces perturbations. "C’est inadmissible les grèves, absolument inadmissible ! On a tous des problèmes, on ne les fait pas payer aux autres... Ça devrait être interdit, les grèves !", clame-t-elle.
Cet afflux dans la gare routière de Toulouse devrait se poursuivre jusqu’à ce soir, le retour à la normale étant prévu pour demain matin.
#Toulouse #Occitanie #grève22mars une gare Matabiau vide et calme , 3 TER sur 4 , 1 TGV sur 3 et 1 Intercité sur 5 prévu auj. Les usagers ont pris leurs précautions @SudRadio pic.twitter.com/uAw2tJRmce
— Christine Bouillot (@ChrisBouillot) 22 mars 2018
Un reportage de Christine Bouillot