single.php

À Toulouse, un patient souffrant de tachycardie traité par radiothérapie

Pour la première fois, à Toulouse, un patient souffrant de tachycardie a été traité par radiothérapie. Le Dr Jonathan Khalifa, oncologue-radiothérapeute à l’Institut Universitaire du cancer Toulouse Oncopole, était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 3 juin. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

Thumbnail
La radiothérapie, une piste de traitement moins invasive pour les patients souffrant de troubles du rythme cardiaque. AFP

"La radiothérapie ne nécessite pas d’anesthésie"

"Ce sont des patients qui ont un trouble du rythme cardiaque, dû en général à une zone cicatricielle au niveau du muscle cardiaque, explique le Dr Jonathan Khalifa, oncologue-radiothérapeute à l’Institut Universitaire du cancer Toulouse Oncopole. Jusque-là, les alternatives de traitement pour tenter d’enrayer le phénomène et de prévenir ces épisodes étaient des traitements plutôt invasifs, telles les radiofréquences."

"La radiothérapie, grâce à des techniques qui sont bien connues mais appliquées au cancer, a permis de prendre en charge ces patients." Quelle différence entre radiothérapie et radiofréquences ? "La radiothérapie ne nécessite pas d’anesthésie, décrypte-t-il. Le patient vient pour une séance à titre ambulatoire, il reste éveillé tout au long de cette séance et ne sent rien."

"C’est une technique une fois épuisés tous les recours des cardiologues"

"Ce n’est pas une technique mise au point à Toulouse, précise le Dr Khalifa. Elle a été décrite depuis plusieurs années. La difficulté était de travailler en étroite collaboration avec les équipes de cardiologie pour s’approprier certains défis techniques. Il fallait travailler ensemble, main dans la main. Mais nous n’avons pas encore assez de recul pour montrer que cette technique doit être proposée de façon plus répandue."

"C’est une forme de traitement qui utilise des radiations, mais qui sont indolores, une alternative intéressante, estime l’oncologue-radiothérapeute. Mais ce ne sont pas les radiothérapeutes qui vont identifier ces patients-là, Ces patients sont sous traitement médicamenteux, mais ces traitements peuvent être lourds au long cours. On ne peut pas proposer ces traitements d’emblée, c’est une technique une fois épuisés tous les recours des cardiologues, si ces traitements ne marchent pas."

Cliquez ici pour écouter “le coup de fil du matin”

Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
Sur quelle fréquence écouter Sud Radio ? Cliquez-ici !

 

L'info en continu
16H
15H
14H
13H
12H
10H
09H
08H
07H
05H
Revenir
au direct

À Suivre
/