Mercredi 15 février, dans le nord de Paris, il semblerait que plusieurs centaines de personnes se soient rassemblées de manière "spontanée", dans le but de manifester contre les violences policières liées à "l'affaire Théo". D'après les journalistes présents sur les lieux, cette manifestation a eu pour conséquences de nombreux affrontements avec les policiers, ainsi qu'un certain nombre de dégradations dans les rues parisiennes. Mais une situation similaire s'est déroulée à Rouen et a donné suite à l'interpellation de vingt-et-un manifestants.
#manifestation en cours à Barbès, 400 personnes environ. Nous vous conseillons de contourner la zone.
— Préfecture de police (@prefpolice) 15 février 2017
C'est donc à Barbès que les forces de l'ordre tentaient de cadrer la marche. Mais les militants ont commencé à les dépasser sur les routes. Puis, très vite, certains manifestants antifascistes et anarchistes ont commencé à mettre le feu à des poubelles de ville et à déclencher quelques fumigènes.
La police prévient qu'ils vont faire usage de la force. Les manifestants crient : "Vous avez déjà commencé !" #Barbes pic.twitter.com/OHXPNfxZfF
— Clément Lanot (@ClementLanot) 15 février 2017
Certains étaient masqués, d'autres cagoulés, mais une chose est sûre, tous étaient en colère. Clamant des slogans tels que "tout le monde déteste la police" ou encore "la police est raciste", les militants montraient leur mécontentement face aux agissements de la police. Cependant, cette colère a donné lieu à des lancés de projectiles sur les forces de l'ordre. Cela a engendré des ripostes à coup de gaz lacrymogènes de la part des policiers.
#manifestation #Barbes : jets de projectiles, feux de détritus, usage de lacrymogènes. Manifestation contenue.
— Préfecture de police (@prefpolice) 15 février 2017
À Rouen aussi, une manifestation a eu lieu et s'est transformée en dégradations des rues et altercations avec les forces de l'ordre. Des vitrines cassées et des poubelles incendiées, au total, vingt-et-une interpellations sur cent cinquante militants.
Les villes de Rennes, Toulouse et Lille ont également été touchées par quelques débordements à la suite de défilés dans les rues.