Alors que la France tente de rattraper son retard dans sa campagne de vaccination, André Bercoff réunit Alexandra Henrion-Caude et Christophe Prudhomme pour faire le point sur les différentes stratégies mises en place.
"Nous ne sommes pas en retard"
Pour la directrice de Simplissima, il s'agit avant tout de relativiser le retard que l'on accorde à la France. "On est en phase d'évaluation des produits", rappelle Alexandra Henrion-Caude. "Nous ne sommes pas en retard", estime-t-elle, la France pouvant "bénéficier des résultats des essais cliniques en cours mais aussi des expériences de nos voisins". Grâce à cette position, "nous avons différents éléments de réponse très intéressants", souligne la scientifique.
[#SudRadio #BercoffSudRadio] #Vaccins : @andrebercoff reçoit @CaudeHenrion, Généticienne, directrice de l’institut de recherche Simplissima
🗣️ "J'aurais tendance à féliciter notre gouvernement. Je pense que nous ne sommes pas en retard"
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Une raison pour laquelle Alexandra Henrion-Caude appelle à "inciter à la prudence". Dans le même modèle que les Pays-Bas et l'Irlande qui ont suspendu leurs essais de l'AstraZeneca. "Le mot était prudence", souligne la directrice de Simplissima. Un principe de précaution qui appelle à être prudent et à regarder la situation. "C'est important de ne pas réfuter le principe de précaution dans la mesure où on a les résultats dans les pays où on a beaucoup vacciné", recommande-t-elle.
"La vaccination a montré qu'elle était efficace"
Pour Christophe Prudhomme, "nous pouvions être inquiets au début", avec une création très rapide du vaccin et des laboratoires qui n'ont pas spécialement joué le jeu. "La vie a montré que ces vaccins peuvent avoir des effets secondaires, comme tous les médicaments", concède-t-il. "Pour l'instant, ça n'inspire pas d'inquiétudes particulières", note le porte-parole de l'Amuf.
[#SudRadio #BercoffSudRadio] #Vaccins : @andrebercoff reçoit @PrudhommeChri10, porte-parole de l'@AMUFAMUF1 et urgentiste au Samu de Bobigny
🗣️ "C'est des centaines de vies qu'on sauve en France pour quelques effets secondaires"
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Pas la peine d'appliquer le principe de précaution, selon Christophe Prudhomme. "Nous sommes dans une crise très grave et la vaccination a montré qu'elle était efficace", note-t-il, rappelant que pour "quelques effets secondaires, il y a des centaines de vies sauvées". S'il y a bien un problème avec le vaccin AstraZenaca, l'urgentiste appelle à une accélération de la campagne de vaccination en rappelant qu'au Maroc, il y a deux fois plus de vaccinés et trois fois plus en Serbie. "Ce ne sont pas des pays qu'on connaît pour l'excellence de leur système de santé", note-t-il. "Ce n'est pas une course" pour autant, rappelle de son côté Alexandra Henrion-Caude.
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