Le policier et secrétaire général du syndicat Vigi, Alexandre Langlois, a annoncé au micro d’André Bercoff son intention de se présenter à l’élection présidentielle de 2022 sous l’étiquette d’un tout nouveau courant citoyen "Refondation 2022".
Alexandre Langlois : "Il y a vraiment des choses à réformer dans l’administration française en général"
Alexandre Langlois a donc fait le choix d’annoncer sa candidature à la présidentielle au micro d’André Bercoff, il a déclaré vouloir réformer l’administration française, revenant sur sa propre expérience avec cette dernière et notamment sa volonté de quitter son poste de policier en novembre 2020. Après avoir demandé une rupture conventionnelle de contrat, Alexandre Langlois a été envoyé devant un conseil de discipline par le ministre de l’Intérieur. Gérald Darmanin a fini par faire révoquer le policier.
Cette révocation a depuis été suspendue, comme le rappelle Alexandre Langlois : "La justice a estimé qu’il y avait peut-être un petit problème de légalité, donc suspension de la révocation, en attente d’un jugement en fond dans quelques années. (…) Aujourd’hui, je suis dans une situation kafkaïenne, où ils essaient de me trouver un poste, alors que j’ai demandé une rupture conventionnelle qui a été acceptée il y a plusieurs mois, donc je dois à présent consulter mon dossier administratif mais ils l’ont perdu."
Celui qui est à présent candidat à la présidence estime "qu’il y a vraiment des choses à réformer dans l’administration française en général, pour que les gens qui sont de bonne volonté puissent exercer leur profession de façon qualitative" et cette réforme fait partie du programme qu’il porte avec « Refondation 2022 ».
"J’ai déjà eu un parcours du combattant donc ça donne envie de continuer"
Interrogé sur ce qui l'a poussé à se porter candidat, Alexandre Langlois a estimé qu’il s’agissait d’un "concours de circonstances qui a fait qu’il y a tout un enchaînement d’évènements qui arrivent à ce projet". Ce projet, c’est remettre au coeur de la vie politique les notions de liberté et de responsabilité. "Les valeurs qui étaient proposées par le projet de Refondation, ce sont des valeurs que je portais quand je me suis engagé dans la police, quand je me suis engagé syndicalement. C’est donc la poursuite des valeurs de liberté et de responsabilité".
Le mouvement qu’il représentera ne trouve pas sa place dans le spectre politique traditionnel de gauche et de droite,mais comme Alexandre Langlois l’explique : "Je dirais, les gens nous classent où ils veulent soit de droite, soit de gauche, parce que les valeurs qui sont défendues, il y a des gens de droite comme de gauche qui s’y reconnaissent et les gens ce qu’ils veulent, c’est vivre librement avec un cadre qui permet de faire le maximum de ce que l’on pense juste. À partir de là on est sur un modèle qui permet le plus de liberté."
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